La Toile
07/04/2014
Ce fut sans doute l'un des pires carnages de l'histoire de l'humanité. Un génocide qui, encore aujourd'hui, heurte les consciences et défie la raison.
Le 7 avril 1994, un "torrent de fureur" a déferlé sur le Rwanda, au nom de l'ethnicité, et ce durant trois mois. Il laissa derrière lui "un peuple brisé et une terre ravagée", rappelle La Presse.
Cent jours de "sang", de "terreur absolue" imposée à coups de machettes. Avec, pour finir, cet effroyable bilan : près de 800 000 morts, Tutsis et Hutus modérés.
Vingt ans après, les rescapés restent marqués dans leur chair et leur âme.
A l'image de Pauline Kayitare, 33 ans, qui narre son histoire dans les écoles belges pour témoigner de "l'inimaginable" (RTBF).
Au Rwanda même, indique Voice of America, des mémoriaux comme celui de Ntamara s'efforcent d'entretenir la mémoire, pour que les leçons du passé ne soient pas oubliées.
Une manière aussi d'apporter aux familles des victimes un espace cathartique d'expression et de réconfort.
Deux décennies n'ont pas suffi à ester en justice tous les idéologues génocidaires et leurs nervis.
Du fait de procédures longues et d'une bureaucratie pesante, le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), mis en place en novembre 1994, n'a que partiellement rempli sa mission, souligne le Guardian.
Pour autant, cela n'a pas empêché le "Pays des mille collines" de renaître de ses cendres.
Les femmes ont pris une part active à cette mue salvatrice, se réjouit le Daily Beast.
Plusieurs d'entre elles ont fait le choix d'intégrer le monde de la presse. L'occasion de redorer l'image ternie de médias qui, en 1994, avaient attisé perfidement les haines, rappelle The New Times.
Pas à pas, la réconciliation avance "à marche forcée", mais demeure fragile, observe le National Geographic. Comme un château de cartes.
Vingt ans après, les rescapés restent marqués dans leur chair et leur âme.
A l'image de Pauline Kayitare, 33 ans, qui narre son histoire dans les écoles belges pour témoigner de "l'inimaginable" (RTBF).
Au Rwanda même, indique Voice of America, des mémoriaux comme celui de Ntamara s'efforcent d'entretenir la mémoire, pour que les leçons du passé ne soient pas oubliées.
Une manière aussi d'apporter aux familles des victimes un espace cathartique d'expression et de réconfort.
Deux décennies n'ont pas suffi à ester en justice tous les idéologues génocidaires et leurs nervis.
Du fait de procédures longues et d'une bureaucratie pesante, le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), mis en place en novembre 1994, n'a que partiellement rempli sa mission, souligne le Guardian.
Pour autant, cela n'a pas empêché le "Pays des mille collines" de renaître de ses cendres.
Les femmes ont pris une part active à cette mue salvatrice, se réjouit le Daily Beast.
Plusieurs d'entre elles ont fait le choix d'intégrer le monde de la presse. L'occasion de redorer l'image ternie de médias qui, en 1994, avaient attisé perfidement les haines, rappelle The New Times.
Pas à pas, la réconciliation avance "à marche forcée", mais demeure fragile, observe le National Geographic. Comme un château de cartes.
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