31/05/2014
Les armes d'un rebelle hutu rwandais des FDLR dans la forêt autour de Pinga,
à 150 km au nord-ouest de Goma, en février 2009.
AFP PHOTO/ LIONEL HEALING
En République démocratique du Congo, les rebelles hutus rwandais réfugiés dans l’est du pays depuis vingt ans avaient donné rendez-vous à la communauté internationale vendredi 30 mai pour rendre leurs armes et mettre fin à leur lutte armée. Sur place, des représentants du gouvernement congolais, de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) et de la Mission des nations unies au Congo (Monusco) ont répondu présent. Et ils ont assisté à un début de démobilisation.
Une poignée d’hommes finalement par rapport aux 1 400 militaires qui composent leur mouvement et alors que le gouvernement congolais tablait sur 800 redditions environ. Mais le président des FDLR, Victor Byringiro, a promis que ce n’était que le début.
Du côté du gouvernement congolais, on se veut donc confiant. C’est un signe encourageant, a estimé le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé. Vendredi soir, le délai pour la reddition des 650 autres combattants du Nord-Kivu était en discussion. D’ici une semaine à 10 jours, voilà ce que souhaitent les autorités congolaises.
Les Nations unies, elles aussi, se voulaient optimistes vendredi soir. Le processus de désarmement est engagé, a analysé un responsable de la Monusco. Il faut voir maintenant dans quels délais et jusqu’à quel point les rebelles hutus rwandais sont prêts à désarmer.
C’est toute la question désormais. Quand aura lieu la deuxième phase de reddition ?
Hier, aucun des hauts responsables FDLR recherchés par la justice internationale n’était présent. Et au Sud-Kivu, les rebelles hutus rwandais ont déjà demandé un délai supplémentaire. Ils ont promis de désarmer lundi.
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