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samedi 14 juin 2014

Appel des Nations Unies à la RDC et au Rwanda à « éviter toute tension inutile »

Digital Congo 
14/06/2014

Face à la nouvelle situation de tension créée à la frontière entre la RDC et le Rwanda à la suite des fusillades survenus entre leurs armées au front, fusillades dans lesquelles ont été tués des soldats congolais, les Nations Unies ont demandé aux deux pays encore occupés à vider le conflit armé qui les oppose depuis plus d’une dizaine d’années de s’abstenir toute nouvelle escalade de confrontation 

Après les affrontements de mercredi et jeudi matin entre les armées rwandaise et congolaise, le calme semblait revenu dans la zone frontalière de Kanyesheza, dans le Nord-Kivu. A New York, rapporte l’AFP, Farhan Haq, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, a indiqué que des efforts diplomatiques étaient en cours, notamment par le biais de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) pour « éviter toute tension inutile et encourager » Kigali et Kinshasa à « promouvoir des relations de bons voisinage ». 

Jeudi après-midi, le calme semblait revenu à la frontière de la RDC et du Rwanda, après des affrontements armés entre les militaires des deux pays. Dans la matinée, des tirs d’armes lourdes avaient retenti pendant une demi-heure environ dans la zone de Kanyesheza (Kanyesheja pour. les Rwandais) à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. 

Comme pour les affrontements de la veille, les deux camps se sont renvoyé la responsabilité des violences, affirmant avoir été attaqué par l’autre et n’avoir pas riposte. Selon une source militaire occidentale, cinq soldats congolais ont été tués mercredi, un bilan confirmant celui donné par Kigali. Les autorités de Kinshasa, elles, affirment n’avoir perdu qu’un seul militaire. 

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a dit étire certain « que les Rwandais ont récupéré des Cadavres dans des hôpitaux, ou ont pris et tue de pauvres paysans - peut-être congolais, peut-être rwandais juste pour justifier leur thèse ». 

Nouveaux déplacements de civils 
Signe d’un certain apaisement, une équipe du Mécanisme conjoint de vérification (JVM) a enquêté jeudi après-midi sur les lieux des incidents, qui sont restés très localisés. La RDC le Rwanda, d’autre pays de la région et l’ONU participent a cette structure chargée de contrôler la frontière congolo-rwandaise. L’équipe du JVM a vu « au total cinq corps de militaires habillés en tenue des FARDC », l’armée congolaise, et aucune dépouille de soldat rwandais, a indiqué un de ses membres SOUS le couvert de l’anonymat. Les corps ont également été montrés à la presse à Kanyesheja, du coté rwandais, par l’armée de Kigali et présentés comme ceux de soldats congolais. 

Autre conséquence des affrontements frontaliers : la fuite de quelques centaines de civils dans une région qui, selon l’ONU, compte plus d’un million de déplaces. Le ministère des Affaires étrangères français a appelé à la « cessation immédiate des hostilités », d’une ampleur inédite à la frontière l’offensive finale de l’armée congolaise contre les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) en novembre 2. 

Même appel au calme de M. Martin Kobler, le patron de la Monusco 
Martin Kobler, chef de la Monusco, se dit préoccupé par les accrochages qui ont eu lieu le mercredi 11 juin, entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et celles du Rwanda, dans la zone frontalière de Kibumba, au Nord-Kivu. C’est du moins ce que renseigne un communiqué de presse de la Mission onusienne en RDC parvenu à notre Rédaction. Selon la source, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC exhorte les deux parties à désamorcer la tension et à s'abstenir de tout acte de violence. 

Martin Kobler a également déploré la perte en vies humaines au cours de cet incident. « J'appelle les deux parties au calme et les exhorte à prendre urgemment les mesures qui s'imposent pour rétablir la sécurité dans la zone frontalière. La Monusco appuie pleinement l'initiative qui consiste à recourir au Mécanisme conjoint de vérification élargi pour mener une enquête exhaustive sur les circonstances de cet incident », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : 
« J'encourage également les deux parties à s'engager de nouveau à la résolution pacifique des questions liées à la délimitation des frontières ». 
A en croire le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, la Monusco « demeure prête à appuyer toute initiative visant la restauration de la stabilité dans cette zone frontalière ».

Jeudi 12 juin, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende, avait estimé que ces accrochages constituent un «acte délibéré de provocation » de Kigali. 

« On dirait que certains responsables à Kigali sont sérieusement contrariés par la perspective de la réussite de l’opération de désarmement volontaire des FDLR. C’est comme si on leur enlevé le prétexte béni qui leur a toujours permis de venir pêcher les fruits de leur pillage en RDC. Et ils veulent empêcher absolument que ceci ne réussisse», avait-il dénoncé sur le site de radiookapi.net 

Le porte-parole du gouvernement congolais accuse aussi les éléments de l’armée rwandaise d’avoir abattu mercredi en public un caporal congolais et s’être arrangés pour que les militaires congolais voient cela. 

« Ce n’est pas une bavure. C’est quelque chose d’intelligent, de penser et nous voulons que ça s’arrête », a blâmé Mende. Pour le retour de la paix dans cette contrée, Kinshasa en appelle à l’arbitrage de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL), de l’Union africaine (UA) et des Nations unies. 

Inquiète de ces escarmouches, la Société civile du Nord-Kivu, une structure qui regroupe les associations, a sollicité l’implication de la communauté internationale. Se confiant à la radio onusienne, le porte-parole militaire au Nord-Kivu, colonel Olivier Hamuli, a fait savoir que les accrochages ont débuté mercredi matin lorsque les FARDC ont riposté à une provocation des Forces pour la défense du Rwanda (RDF) qui auraient tenté de s’installer sur une colline de Kanyesheja, sur le territoire congolais. Le Potentiel

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