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mercredi 4 juin 2014

L'affaire Chebeya, un dossier embarrassant pour le Sénégal

RFI 
04/06/2014

Conférence de la FIDH à Dakar, avec de droite à gauche :
Florent Geel (responsable Afrique),
Assane Dioma Ndiaye (président de la Ligue sénégalaise des droits de l'homme)
et Paul Nsapu (secrétaire général de la FIDH).
RFI/Carine Frenk Sénégal Sénégal
Condamné à mort par contumace à Kinshasa, Paul Mwilambwé se trouve depuis le mois de novembre au Sénégal. S'il se trouve être l’un des suspects dans l’assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, il est surtout un témoin clé : il met notamment en cause le général John Numbi, ancien chef de la police congolaise. La FIDH a décidé lundi de porter plainte à Dakar pour qu'il soit entendu. Les défenseurs des droits de l’homme exhortent la justice sénégalaise à ouvrir, dans les plus brefs délais, une procédure judiciaire. 


Membre du collectif des avocats des familles, M° François Cantier, affirme avoir rencontré lundi à Dakar Paul Mwilambwé. Selon lui, Paul Mwilambwé sait qu’il risque la prison mais il sait aussi qu’un procès équitable est sa seule chance d’être un jour disculpé : « On ne peut pas vivre toute sa vie dans la peur d’être un jour assassiné », commente l’avocat.

Sera-t-il arrêté pour être entendu ? Le dossier est embarrassant pour les autorités surtout à quelques mois de l’ouverture, à Dakar, du sommet de la Francophonie, rien de mieux pour jeter un froid dans les relations avec Kinshasa.

Le 10 janvier dernier, les avocats de la FIDH avaient déjà déposé une plainte, mais une plainte simple, qui n’avait pas été rendue publique, juste pour « sonder » les autorités judiciaires du Sénégal. « Cette plainte est restée sans réponse », regrette Florent Geel, responsable Afrique de l’organisation. « Aujourd’hui, le fait de se porter partie civile, explique-t-il, va contraindre la justice sénégalaise à ouvrir une information judiciaire ».

Le risque ? Les avocats ne s’y trompent pas : que la justice sénégalaise freine des quatre fers, que l’enquête traine en longueur ou qu’elle n’aboutisse pas. L’un d’eux rappelle néanmoins qu’un certain M° Sidiki Kaba, ancien président d’honneur de la FIDH, est aujourd’hui le ministre sénégalais de la Justice. Est-ce vraiment un pur hasard si Paul Mwilambwé a posé ses valises à Dakar ?

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