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jeudi 26 juin 2014

Politique & communication : Belgique : Que fait Matata à Bruxelles?

Congo Independant
25/06/2014

Le Premier ministre Elio Di Rupo et son homologue congolais Augustin Matata Ponyo

Démissionnaire depuis le 26 mai dernier, le Premier ministre belge Elio Di Rupo a reçu, mardi 24 juin, le "chef" du gouvernement congolais Augustin Matata Ponyo. De quoi ont-ils parlé? Mystère. Matata est arrivé dans la capitale belge au moment où les institutions du pays sont au "service minimum" en attendant la formation du gouvernement fédéral issu des élections du 25 mai. Il en est de même au niveau de la Commission européenne. Le "Premier" doit participer jeudi 26 juin à la IIème conférence de l’Association mondiale pour l’éducation à la Commission européenne. Une réunion purement technique qui ne requiert guère la présence d’une personnalité politique de ce rang. 

Après l’entrevue avec son homologue belge, mardi, Augustin Matata Ponyo sera reçu, jeudi 26 juin, à 10 h00, par le président sortant de la Chambre des députés, le PS André Flahaut, selon un communiqué sibyllin publié par le service de presse de cette institution : "A 10 heures, monsieur André Flahaut, président de la Chambre des représentants, recevra la visite de monsieur Augustin Matata Ponyo Mapon, premier ministre de la République Démocratique du Congo".

Selon une dépêche de l’Agence Belga, l’entrevue Di Rupo-Matata n’a été annoncée que deux heures avant le début des entretiens. En fait, le "Premier" congolais se trouve dans la capitale belge dans un cadre multilatéral. Il doit participer, jeudi 26, à la 2ème conférence de l’Association mondiale pour l’éducation à la Commission européenne. Le but de la rencontre est de collecter des fonds afin de faciliter l’accès des enfants à l’éducation de base. "C’est une réunion plus technique que politique", commentait mercredi un analyste. "La présence d’une personnalité de si haut rang n’est pas exigée", ajoute-t-il. 

Matata Ponyo qui devrait "rendre visite" le même jeudi au chef sortant de la diplomatie belge Didier Reynders, ne manquera pas de remarquer que les hommes politiques belges ont d’autres soucis. Ici, "les affaires courantes" ne sont pas une simple formule de style. 

Dimanche 25 mai, les Belges sont allés aux urnes. Ils ont élu leurs députés au niveau régional, fédéral et européen. Lundi 26, le Premier ministre Elio Di Rupo a présenté sa démission au Souverain belge. Mardi 27, celui-ci a désigné un informateur. Le rôle était dévolu, jusqu’à mercredi 25 juin, à Bart De Wever, le leader des nationalistes flamands de la N-VA (Nieuwe Vlaamse Alliantie). Les élections législatives du 25 mai ont consacré la prééminence de cette formation politique. 

Depuis quatre semaines, "Bart" explorait le terrain pour trouver des partenaires susceptibles de former une coalition de centre-droit ayant la majorité dans la Chambre des députés. Des contacts ont eu lieu avec le CD&V (Chrétien-démocrate flamand), les libéraux francophones (MR) et le CDH (Centristes). Dans cette hypothèse, le parti socialiste qui est la première formation politique en Wallonie et à Bruxelles devrait subir une cure d’opposition. Contrairement aux Congolais qui privilégient le partage des postes lors de la formation du gouvernement, en Occident en général et en Belgique particulier la base de toute coalition gouvernementale se situe au niveau des affinités idéologiques ou de la "convergence programmatique". 

Coup de théâtre. Mardi 24, le CDH a rejeté la note d’information rédigée par l’informateur. Mercredi 25, Bart de Wever a été déchargé de sa mission. Tous les commentateurs redoutent que la Belgique retombe dans une nouvelle crise politique. "Le "non" du CDH à De Wever met le Roi dans l’embarras", titrait "La Libre Belgique" dans son édition de mercredi 25 juin. "Monsieur Non!", annonçait à sa Une "Le Soir" avec la photo Benoît Lutgen, le président du CDH. La balle se trouve dans le "camp royal". La N-VA refuse toute coalition avec le PS. Ce dernier parti, milite pour l’avènement d’un exécutif de centre-gauche...sans la N-VA. Ambiance. 

Au regard de ce qui précède, la présence à Bruxelles du Premier ministre Augustin Matata Ponyo paraît sans objet. En tous cas, le risque est grand qu’il n’ait en face de lui que des interlocuteurs aux compétences très limitées, occupés à expédier les affaires courantes. "En arrivant à Bruxelles au moment où le gouvernement belge autant que la Commission européenne sont occupés à expédier les affaires courantes, le Premier ministre Matata est venu plus pour faire du marketing politique qu’autre chose, estime, pour sa part, un expert proche des milieux européens. C’est une méconnaissance des réalités politiques tant en Belgique qu’en Europe des "27"". 
Baudouin Amba Wetshi

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