16/07/2014
«Nous continuons d’avoir des actes de tortures lors des arrestations, dans les amigos et partout ailleurs où se trouvent les services de l’Etat [à l’Equateur]», a indiqué mardi 15 juillet Jean-François Kaleta, le coordonnateur de l’ONG Centre de formation internationale des droits humains (CFIDH). Il a fait cette déclaration lors d’une table ronde sur l’application de la loi portant criminalisation de la torture, organisée par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme.
Jean-François Kaleta a souligné la nécessité de sensibiliser les «agents de l’Etat qui pratiquent cette torture.» Il faudra en outre, selon la source, continuer avec la vulgarisation de cette loi au sein de la population locale, «parce que [la lutte contre] la torture demande à ce que la victime accepte de dénoncer le cas, connaisse ce qu’est la torture».
Au cours de ces assises, magistrats militaires et activistes des droits humains ont échangé ensemble afin de prendre des recommandations qui permettent de lutter efficacement contre la torture dans les milieux carcéraux de l’Equateur.
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