30/08/2014
Marie-Pierre Olphand
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Alors que le Sénégal, à son tour, est confronté au virus Ebola, la réponse apportée par la communauté internationale depuis le début de la crise fait débat.
Le premier cas a été signalé en décembre 2013, la Guinée l’a notifié à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en mars seulement.
En juin, l'ONG Médecins sans frontières tire la sonnette d’alarme, mais ce n’est que plusieurs semaines après que l’OMS reconnaît que l’épidémie s’est effectivement emballée... Pourquoi la communauté internationale et les Etats ont mis tant de temps à répondre à l’épidémie ? Le nombre de cas de décès est-il plus élevé que ce qu’on dit ?
Le président de l’école de médecine tropicale de Londres est l’invité de Marie-Pierre Olphand.
Il répond à ses questions.
« Je crois que tout le monde a sous-estimé l’ampleur de cette épidémie et puis c’était la première fois en Afrique de l’Ouest. Mais quand même on a perdu énormément de temps. Je pense que ce sont des sous-estimations du danger, mais dans une situation comme une épidémie d’Ebola, on ne peut pas surréagir et je crois que l’exemple du Congo et la RDC, où ils ont déjà eu au moins sept épidémies d’Ebola connues, là ils savent comment réagir, de même qu’en Ouganda, là on ne perd pas de temps… »
Courte biographie de Peter Piot
Le baron Peter Karel Piot, né le 17 février 1949 à Louvain en Belgique, a été le Directeur exécutif de l'Onusida, le programme de l'ONU destiné à coordonner ses autres agences pour lutter contre ... Wikipédia
Naissance : 17 février 1949 (65 ans), Louvain
Formation : Université de Gand, Université d'Anvers
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