28/08/2014
Le président de la RDC, Joseph Kabila.
AFP PHOTO
La question de la modification de la Constitution avant 2016 divise la majorité ; une modification qui permettrait à Joseph Kabila d'effectuer un nouveau mandat à la tête de l'Etat. Malgré la position officielle en faveur d'une telle révision, donnée lundi au cours d'une réunion des chefs des partis membres, il y a ceux qui ont décidé de faire de la résistance.
Le peuple sera sollicité par voie de référendum. Et selon certains analystes, les stratèges de la majorité comptent sur l’appui de l’aile de l’opposition qui a déjà accepté de siéger au sein du gouvernement de cohésion nationale, une équipe attendue d’ici le 15 septembre.
« Sauver la nation »
Reste que plusieurs autres membres de la majorité, qui sont opposés à toute révision constitutionnelle, refusent de baisser le bras : « Nous nous battrons même à l’extérieur de la majorité pour faire échec à cette entreprise », a déclaré l’un d’entre eux. « Il faut sauver la Nation », a ajouté un autre.
La révision constitutionnelle est certes permise par la Constitution elle-même mais y a-t-il opportunité d’y procéder en ce moment, et quelle pourrait en être la conséquence ? Deux questions soulevées par ceux qui craignent pour l’avenir, ceux qui estiment qu’il faut éviter le chaos au pays. Deux questions susceptibles de créer un séisme dans la majorité en commençant par le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
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