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dimanche 28 septembre 2014

Assemblée générale des Nations Unies : New York : "Kabila" veut un strapontin pour l’Afrique au Conseil de sécurité...

Congo Indépendant 
26/09/2014

"Joseph Kabila" lors d’une intervention
à l’Onu.
Photo d’archives
Intervenant jeudi 25 septembre à la tribune de l’assemblée générale des Nations unies, "Joseph Kabila" - dont le bilan de la politique intérieure au Congo-Kinshasa est unanimement qualifié de "calamiteux" notamment au plan sécuritaire, économique et social -, s’est fait applaudir, à New York, sur un sujet de politique étrangère. Il a déclaré qu’"il est plus que temps que l’Afrique obtienne un siège permanent au Conseil de sécurité". Décidément, les priorités du chef de l’Etat congolais restent aux antipodes des attentes de ses concitoyens dont les besoins existentiels les plus élémentaires restent inassouvis : sécurité des personnes et des biens, eau courante, électricité, soins de santé et une éducation de qualité etc. 

Il faut être parfaitement malhonnête pour nier l’importance de la question soulevée par le potentat congolais. Avant lui, d’autres chefs d’Etat se sont "inquiétés" de l’absence de l’Afrique dans cet hémicycle où bat "le cœur du monde" : le Conseil de sécurité. Le Sud Africain Jacob Zuma semble considérer que son pays en serait le digne représentant du continent. Le Nigéria de Goodluck Jonathan n’en pense pas moins pour le pays le plus peuplé d’Afrique. 

Dans son speech, "Joseph Kabila" a déclaré que la composition actuelle du Conseil de sécurité, où seuls les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni jouissent d’un statut de membre permanent, "n’est pas normale". Pour lui, "il est temps, plus que temps, que cela change" estimant que "c’est une question de justice, mais aussi la condition de notre efficacité collective". Des propos accueillis par des applaudissements.

Pour étayer sa thèse, le numéro un Congolais a épinglé deux facteurs qui, selon lui, plaident, "pour une meilleure représentation" du "monde africain" à l’ONU : l’Afrique compte "six des dix économies les plus dynamiques" de la planète; la jeunesse de sa population et sa croissance économique "augurent d’un statut de puissance". 

Parlant du Congo-Kinshasa, "Joseph Kabila" a fait état d’une "situation en nette amélioration". Selon lui, l’ex-Zaïre "est de nouveau un pays debout, où la paix retrouvée se consolide chaque jour davantage". Ajoutant que "le taux de croissance est supérieur à la moyenne africaine" tandis que l’inflation est "faible". A en croire l’orateur, "les réserves de change en augmentation" constituent "quelques uns des indicateurs mentionnés pour démontrer la bonne santé économique du pays". Quant à la reconstruction, elle se poursuit "à un rythme sans précédent", avec "des routes et des hôpitaux construits en nombre". 

"Joseph Kabila" a néanmoins reconnu que le Congo "avait encore du chemin à faire" en matière de lutte contre la pauvreté et de stabilité promettant, au passage, "d’oeuvrer à préserver la stabilité" avant de conclure qu’il compte "sur l’accompagnement de nos partenaires". 

A l’analyse, le chef de l’Etat congolais a dit une chose et son contraire en ce qui concerne son pays donnant raison à ceux qui le suspectent de "réciter", sans le moindre esprit critique, les discours rédigés par quelques scribes de la Présidence de la République, coupés des réalités. Peut-on parler d’un "pays debout" lorsque ce même pays a besoin des "partenaires" pour "préserver sa stabilité"? Peut-on également parler d’un "pays debout" lorsque les pouvoirs publics paraissent impuissants face à des bandes armées (dans les deux Kivu, en Ituri et au Nord Katanga) et incapables de garantir des conditions minimales de sécurité à la population? Peut-on se vanter d’un "taux de croissance supérieur à la moyenne africaine" tout en admettant que le pays "avait encore du chemin à faire pour combattre la pauvreté? Peut-on se vanter d’une "bonne santé économique" dans un pays qui ne produit rien, importe tout et n’exporte que des matières premières? 

"Joseph Kabila" est arrivé au pouvoir le 26 janvier 2001 soit une année après le lancement des "Objectifs du Millénaire" par les Etats membres des Nations Unies. Ces objectifs sont au nombre de huit : réduire l’extrême pauvreté et la faim, assurer à tous l’éducation primaire, promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies, assurer un environnement humain durable, construire un partenariat mondial pour le développement. 

L’année 2015 sonnera l’heure du bilan de ces "Objectifs". On se demande bien le bilan que le Congo démocratique pourra présenter notamment en matière de lutte contre la pauvreté dans un pays où la capitale Kinshasa est redevenue un "gros village". L’eau courante et l’électricité sont devenues des denrées de luxe. Les soins de santé sont de très mauvaise qualité. Question : "Joseph Kabila" qui se vante des écoles construites sera bien incapable de fournir des chiffres sur le nombre des citoyens qui ont appris à lire et à écrire depuis qu’il est à la tête de l’Etat. Le taux de croissance claironné n’a aucun impact sur le quotidien de la population. 

Un "strapontin" pour l’Afrique au Conseil de sécurité est sans doute important. L’intérêt reste néanmoins dérisoire par rapport aux véritables attentes de la population congolaise. Baudouin Amba Wetshi (avec Belga)

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