21/10/2014
Véhicule de l'ONU en RDC.
AFP PHOTO/PHIL MOORE
Le départ précipité du patron de la division des droits de l'homme de l’ONU en RDC ne passe pas. Scott Campbell a été déclaré personna non grata par Kinshasa, au lendemain de la publication par ses services d'un rapport dénoncent des bavures policières. Depuis les réactions se multiplient, estimant que cette expulsion va à l'encontre des engagements internationaux pris à Kinshasa en matière de droits de l'homme.
Un avis partagé par Didier Reynders, le ministère belge des Affaires étrangères par la voix de son porte-parole adjoint, Joren Vandeweyer : « Nous sommes évidemment très inquiets et on appelle les autorités congolaises à réviser leur décision au vu des engagements internationaux en matière des droits de l'homme. On appelle les autorités congolaises à engager d'urgence un dialogue constructif avec le bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l'homme sur les recommandations exprimées dans leur rapport ».
Cela ne semble pas être la voie choisie par Kinshasa pour le moment. Selon le Haut-commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, le Prince Zeid, deux autres membres de son équipe ont également subi « menaces sérieuses » au cours de ces derniers jours. Une situation qualifiée d’« inacceptable » par le Haut-commissaire dans un communiqué.
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