19/11/2014
Déboisement à la cour d’une école primaire dans la commune de Bandal à Kinshasa, le 29/07/2013. Radio Okapi/Ph. John Bompengo |
Les travailleurs de la Société industrielle congolaise du bois (Sicobois) à Lisala (Equateur) revendiquent le paiement de six mois d’arriérés de salaire. Pour manifester leur mécontentement, ils ont barricadé, lundi 17 novembre, tout accès à la concession de leur entreprise. Dans leurs revendications, ils exigent aussi le départ de leur responsable Pierre Lezin qu’ils accusent de traitements inhumains et dégradants, dont des injures publiques.
La police a dispersé cette manifestation et a arrêté trois agents de la Sicobois avant de les libérer dans la soirée. D’autres travailleurs de cette entreprise auraient subi des violences policières. Trois d’entre eux ont été grièvement blessés, selon des témoins. Parmi eux, le délégué syndical principal admis aux soins à l’hôpital général de référence de Lisala.
Par ailleurs, le responsable local de Sicobois, Pierre Lezin, a expliqué les retards de paiement par le manque de débouchée. Leur ancien partenaire a renoncé à financer l’entreprise suite aux accusations de viol et maltraitance de la population par ses agents.
Deux ONG locales et internationales avaient signalé des cas viols citant les agents de la Sicobois comme auteurs. Ces accusations ont été rejetées par Pierre Lezin qui espère que la paix sera rétablie bientôt lorsque les travailleurs vont recevoir une partie d’arriérés de leurs salaires.
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