14/11/2014.
Rivière dans le parc national de la Salonga, Forêt équatoriale, 2005. |
Une cinquantaine d’experts venus du Tchad, du Cameroun, de l’Afrique de l’Ouest et de la RDC réfléchissent du 13 au 14 novembre à Kinshasa sur l’impératif de concilier l’intensification de l’agriculture et la préservation des forêts du bassin du Congo. Les participants à cet atelier, organisé par l’Institut international de l’agriculture tropicale (IITA), s’emploient à dégager des pistes de solution pour lutter contre la pauvreté par l’agriculture et la sauvegarde de la biodiversité.
Selon les spécialistes, l’agriculture est reconnue comme un grand moteur de déforestation dans le bassin du Congo, où le taux de pauvreté rurale reste parmi les plus élevés.
A la question de savoir comment résoudre l’équation de l’intensification d’une agriculture nourricière et une forêt intégrée dont l’humanité a besoin, le docteur Vanlauwe a répondu:
«Cette formule ne peut qu’être résolue en intensifiant la production agricole pour que les producteurs puissent générer leurs besoins de vie sur une superficie limitée. Sans intensification agricole, il n’y aura pas conservation des forêts.»
Pour sa part, le directeur de cabinet du ministre congolais de l’Agriculture, a insisté sur le rôle moteur du secteur agricole dans la croissance économique.
La cinquantaine de participants ont pour tâche de chercher à améliorer l’interaction entre les acteurs du secteur agricole, ceux de la conservation des forêts et les communautés paysannes. Pour cela, ils doivent se servir d’exemples, d’initiatives et des modèles réussis sous d’autres cieux.
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