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mardi 17 février 2015

Duplicité : Désarmément des FDLR : la fausse indignation de "Joseph Kabila"

Congo Independant 
15/02/2015

Le ministre Lambert Mende visite un camp de regroupement des FDLR. 
Le "dossier FDLR" est devenu une "affaire personnelle" pour "Joseph Kabila". 

"Joseph Kabila" qui ne se rend que très rarement à son cabinet de travail s’est fait violence ce dimanche 15 février. Il y est allé pour recevoir Martin Kobler, le chef de la Mission onusienne au Congo, ainsi que les représentants diplomatiques de "principaux partenaires" du Congo-Kinshasa. Le déplacement valait la chandelle. 
Critiqué en termes véhéments suite à la répression violente - menée par des policiers et des éléments de la garde présidentielle - des manifestations des 19, 20 et 21 janvier, le "raïs" a profité de cette occasion pour dire aux diplomates tout le mal qu’il pense de leurs "immixtions" dans les affaires intérieures de "son" pays. 
Dans le dossier FDLR, "Joseph Kabila" est tiraillé entre la fidélité envers son mentor rwandais Paul Kagamé et la "dette morale" à l’égard des combattants hutus pour "services rendus" aux FARDC. 

Bien que politiquement irresponsable, "Joseph Kabila" a signifié à ces diplomates la "décision" du "gouvernement congolais" de renoncer à l’appui des forces onusiennes dans l’opération de désarmement des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda).

Selon lui, la traque des FDLR "a bel et bien" commencée et "doit se poursuivre par les seules FARDC (...)". En cause, le refus de la Monusco de participer à cette opération tant qu’elle sera menée par les généraux Bruno Mandevu et Sikabwe Fall suspectés, à tort ou à raison, de violations des droits humains. 

Dans le compte-rendu qu’il a fait à l’issue de cette rencontre, le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, a déclaré que "Joseph Kabila" a fait remarquer à ses interlocuteurs "que ni lui ni le gouvernement congolais" n’avait eu connaissance des griefs articulés à l’encontre des officiers précités justifiant la décision des responsables de la Monusco de retirer son appui aux opérations du désarmement des FDLR. 

Oubliant que son pouvoir doit sa pérennité aux ingérences de la "communauté internationale" dans les affaires "domestiques" du Congo-Kinshasa, "Joseph Kabila" a, selon Mende, rappelé "la souveraineté de la RDC" en soulignant que "nul n’a le droit, de l’extérieur, d’édicter le positionnement des officiers dans les tâches que le commandement ou le gouvernement entend leur affecter". 

A en croire Mende, "Joseph Kabila" a, par ailleurs, "fustigé" l’immixtion des membres du corps diplomatique en poste au Congo-Kinshasa dans les affaires domestiques du pays. "Le chef de l’Etat a tenu à rappeler ces principes et à dire à ses interlocuteurs que la RDC n’est pas un Etat failli, sous la tutelle des Nations Unies ou de qui que ce soit, et qu’elle n’est pas comparable à des Etats comme la Somalie ou d’autres", a conclu Lambert Mende. 

Ce que le ministre de la Communication et des médias ne dit pas est que son patron de président a beaucoup souffert des critiques formulées par les diplomates. Et ce aussi bien lors de la répression - frisant la barbarie primitive - des manifestations des 19, 20 et 21 janvier que dans l’affaire Christopher Ngoyi Mutamba. 

Violations des droits humains 
Lors du récent sommet de l’Union africaine à Addis Abeba, des responsables de l’ONU avaient approché le chef de la diplomatie congolaise, Raymond Tshibanda, pour lui faire savoir la nécessité de remplacer les deux généraux cités précédemment "d’ici au 13 février". A défaut, les Nations Unies allaient retirer leur soutien à l’opération. Les deux officiers sont repris sur "une liste d’officiers indésirables pour leur responsabilité ou leur complicité présumées dans de graves violations des droits de l’Homme", indique-t-on. 

Dans une déclaration faite jeudi 12 février à la presse, le porte-parole de la Monusco, Charles Bambara, a annoncé que les Nations unies faisaient "une pause" dans leur soutien aux FARDC dans l’offensive contre les rebelles hutu rwandais ayant trouvé refuge dans les provinces du Kivu. 

Quarante-huit heures auparavant, un responsable des Nations unies à New York avait indiqué sous couvert d’anonymat que l’ONU avait suspendu temporairement son soutien. Motif : une controverse entre la Monusco et Kinshasa autour de la nomination de deux généraux que l’ONU accuse d’avoir un "passé chargé en termes de violations des droits de l’Homme". 

Selon cette source onusienne, les autorités congolaises avaient été invitées à remplacer ces officiers. "Joseph Kabila" a-t-il été ulcéré par l’ultimatum donné jusqu’au 13 février "sous peine de voir les Nations unies retirer leur soutien à l’opération"? 

On le sait, réagissant le même jour à la déclaration du porte-parole de la Monusco, le "gouvernement congolais" avait opposé une fin de non recevoir. Au motif que les deux officiers sont présumés innocents pour n’avoir pas fait "l’objet d’une condamnation" par la justice militaire. 

La duplicité de "Joseph Kabila" 
Depuis plusieurs années, "Joseph Kabila" joue au chat et à la souris avec la "communauté internationale" sur le sort à réserver aux rebelles Hutu rwandais refugiés dans les deux provinces du Kivu. Maître de Kigali, Paul Kagamé rechigne à accueillir ses compatriotes exilés. Ceux-ci sont collectivement accusés d’être des "génocidaires". 

"Joseph Kabila" est dans l’embarras. Il est tiraillé entre deux intérêts antinomiques. D’une part, le respect des injonctions données par son mentor Kagamé. De l’autre, une "dette morale" contractée auprès des combattants FDLR pour les "éminents services" rendus aux FARDC. "C’est une affaire rwando-rwandaise qui doit se régler au Rwanda", entend-on dire au sein de la population congolaise. 

Depuis plusieurs années, le "raïs" est à la recherche d’un "coin" pouvant accueillir les fugitifs rwandais. L’important est qu’ils soient éloignés des frontières du Rwanda. La ville de Kisangani (Province Orientale) et la localité d’Irebu (Equateur) ont ainsi été désignées pour ce faire. 

Avant Kisangani et Irebu, "Joseph Kabila" avait décidé de déporter un petit groupe des FDLR dans la province du Katanga. Une sorte de test. C’était en mai 2010. Cinquante-quatre éléments des FDLR et des membres de leurs familles - soit au total 164 personnes - avaient été transportés de Goma à Kisenge. Cette initiative pour le moins intempestive a été prise par un certain Daniel Mulunda Ngoy Nyanga. Celui-ci n’était à l’époque "que" président de l’association «Parec» (Programme national pour la paix et la reconstruction) et "conseiller spirituel" de "Joseph Kabila". Il s’était rendu au Nord Kivu dans le cadre la fameuse opération "armes contre 100 dollars". "Kabila" et Mulunda jaugeaient, sans doute, la capacité d’indignation de l’opinion congolaise. Personne n’avait réagit. A l’époque, Mende avait prétendu que «ce transfert fait partie d’un vaste programme du gouvernement congolais qui va aboutir au retour de ces FDLR dans leur pays d’origine». Un grossier mensonge. 

Une année après, en juin 2011, à la demande de Paul Kagamé, «Joseph Kabila» a chargé le colonel belge Jean-Pierre Breyne de négocier avec les leaders Hutu des FDLR leur déportation au Maniema. Le Belge était assisté par Jean-Luc Kuye Ndondo, président de la mort-née Commission vérité et réconciliation, et de Père Minani. Les FDLR étaient représentés par le général Gaston Iyamuremye aka Ramuri. Les pourparlers se sont soldés par un cuisant échec. En cause, les conditions posées par les FDLR : le versement d’un montant oscillant entre 250 000 et un millions $ US promis à Rome en 2005 ; des négociations directes entre Paul Kagame et la milice hutue et l’arrêt de toute attaque contre les miliciens. 

Depuis le 26 novembre dernier un premier groupe de nonante combattants hutus rwandais dits "repentis" ont été acheminés à Kisangani, ville située à 500 kilomètres des frontières du Rwanda. L’annonce a été faite en primeur par la Monusco. 

On se demande bien s’il faut en rire ou en pleurer lorsque "Joseph Kabila" lance aux diplomates venus le rencontrer dont le chef de la Monusco que l’opération de désarmement des FDLR " a bel et bien commencé" et "doit se poursuivre par les seules FARDC, qui ont déjà réussi à réduire le nombre des FDLR de plusieurs dizaines de milliers à un millier seulement". Baudouin Amba Wetshi

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