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samedi 21 février 2015

«La Sape» congolaise à l’honneur à Paris au Palais de Tokyo

RFI
20/02/2015
Par Fanny Laison

Yves Sambu, Empereur Kadithoza, 2013, impression jet d’encre. 
Courtesy Yves Sambu 

Le temps d’une exposition, le Palais de Tokyo à Paris veut faire voler en éclats les frontières entre les territoires artistiques et les mondes parallèles. Une partie de « Bord des mondes » est consacrée à la Sape (Société des ambianceurs et personnes élégantes), mouvement né dans les années 1920 au Congo. Couleurs criardes, costumes de créateurs, les « sapeurs » prônent l'élégance en toutes circonstances. Mais la Sape n'est pas que du m'as-tu-vu. Une dizaine de disciples venus de Kinshasa et de Brazzaville l'ont prouvé. Ils ont défilé à l'ouverture de l'exposition. 

Les cheveux en pétard, Sisloko, alias Capitaine, arbore un manteau fabriqué avec des nounours rouges, jaunes et verts. Il considère la Sape comme une vraie religion. « J’intercède pour les sapeurs, surtout pour ceux qui ne savent pas s’habiller. J’essaie à accorder et à chasser tout esprit qui anime les gens d’être mal vêtu. » 

Une question de dignité 
Cette religion, Fayçal la vit au quotidien. Pour cet électricien, c'est une question de dignité. « Moi, chaque fois quand je sors, je suis obligé d’être bien habillé. Chez moi, je peux rester tranquille, mais dès que j’affronte les regards des autres, je dois montrer que je suis fier de moi. » Les sapeurs sont aussi bien connus, et parfois critiqués, pour adorer les marques de luxe. Un temps révolu selon Yves Sambu, conseiller de l'exposition : « les sapeurs s’expriment autour des matières biodégradables. Par exemple, il y a un sapeur qui s’habille avec du papier. »


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