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samedi 21 mars 2015

Conseil de sécurité: le Représentant spécial propose une relance de la coopération entre la République démocratique du Congo et l’ONU sur la base d’une confiance mutuelle

7410e séance – matin 
CONSEIL DE SÉCURITÉ COUVERTURE DES RÉUNIONS 
19/03/2015

L’amélioration des relations entre l’ONU et la République démocratique du Congo (RDC) a été au cœur des interventions que le Représentant spécial du Secrétaire général pour la RDC et Chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), l’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs et le Ministre des affaires étrangères congolais ont faites ce matin devant le Conseil de sécurité au cours d’une séance consacrée à la situation dans le pays. 

Le Représentant spécial, M. Martin Kobler, qui présentait le dernier rapport* du Secrétaire général sur la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), a ainsi proposé au Gouvernement congolais une relance de la coopération entre la RDC et l’ONU sur la base d’une confiance mutuelle. 

Un vœu partagé par M. Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de la RDC, qui a souhaité que la « mauvaise passe » que connaissent les relations longtemps exemplaires entre l’ONU et son pays soit la plus brève possible.

Pour sa part, l’Envoyé spécial pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit, qui présentait le rapport** du Secrétaire général sur l’application de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, a également encouragé le Gouvernement de la RDC et la MONUSCO à renforcer leur partenariat à travers un dialogue stratégique structuré. 

En ouverture de séance, M. Kobler a rappelé que lorsque la MONUSCO est arrivée il y a 15 ans le pays était déchiré par la guerre civile. « Aujourd’hui le pays est uni, avec l’existence d’une identité congolaise claire, célébrée et partagée. Il n’y a plus de guerre ni de transition. C’est une nation fière. » 

Il a affirmé que le Gouvernement congolais avait réussi à débarrasser la grande partie du territoire de la terreur des groupes armés, dont la présence est désormais limitée aux provinces orientales du pays. « La situation sécuritaire globale n’est cependant pas encore stable », a-t-il dit, ajoutant que de nombreux Congolais vivaient dans la peur. 

« Lorsque la sécurité prévaudra dans davantage d’endroits, il sera temps pour la Mission d’entamer un retrait graduel », a-t-il poursuivi, affirmant que la MONUSCO ne restera pas éternellement dans le pays. « Notre volonté de quitter le pays est réelle et sans équivoque », a-t-il assuré. 

M. Kobler est par ailleurs longuement revenu sur le récent retrait de l’appui de la MONUSCO aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), qui posent la menace la plus grave à la paix et à la sécurité dans la région des Grands Lacs. 

Il a indiqué que les généraux avec lesquels la MONUSCO travaillait en bonne harmonie avaient été remplacés par des officiers qui étaient auparavant à la tête d’unités ayant commis des violations des droits de l’homme. « C’est pourquoi nous avons été obligés de suspendre notre participation et appui aux opérations placées sous leur commandement. » 

Le Représentant spécial a également précisé que cette décision reflétait l’engagement de la MONUSCO en faveur de la protection des droits de l’homme. « Nous ne voulons pas avoir à choisir entre combattre les FDLR et promouvoir les droits de l’homme », a-t-il affirmé, ajoutant que le soutien de la Mission reprendra aussitôt que le Gouvernement aura remédié à cette situation malencontreuse. « Nous devons trouver dès aujourd’hui les moyens concrets d’améliorer la situation et les relations », a-t-il conclu. 

Cette volonté d’apaisement et de dialogue a été partagée par M. Tshibanda N’Tungamulongo, qui a néanmoins tenu à souligner les points de friction actuels entre l’ONU et la RDC, notamment le rythme de la réduction des troupes des Nations Unies. 

Au regard de la paix qui prévaut sur l’ensemble du territoire congolais, à l’exception de « quelques poches d’insécurité », le Ministre congolais des affaires étrangères a estimé qu’il était temps pour la RDC d’assurer pleinement sa sécurité en accélérant le processus de retrait des troupes de la MONUSCO. « Nous demandons une réévaluation de l’action de la MONUSCO en RDC », a-t-il affirmé, précisant que ce retrait devait être « significatif ». 

Le Ministre est également revenu sur le retrait de l’appui de la MONUSCO aux forces congolaises dans la lutte contre « les rebelles rwandais des FDLR ». Tout en étant partie prenante des efforts des Nations Unies pour la protection des droits de l’homme, la RDC tient à garder une totale autonomie sur la nomination de ses cadres civils et militaires, a-t-il indiqué. 

« Seuls les empêchements réellement documentés et agréés en toute souveraineté peuvent remettre en cause les nominations déjà en vigueur », a-t-il précisé. Le Ministre a également souligné les avancées importantes récemment enregistrées par les FARDC dans leur lutte contre les FDLR. « Notre détermination à éradiquer cette force négative est telle que nous ne cesserons les opérations qu’une fois le résultat final atteint », a-t-il conclu. 

M. Djinnit a, pour sa part, tenu à féliciter les Forces armées de la RDC pour les opérations militaires lancées contre les FDLR. Il a également encouragé le Gouvernement congolais et la MONUSCO à reprendre leur pleine collaboration dans le cadre des opérations contre les FDLR. 

Plus globalement, il a déclaré que deux ans après la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui a donné une impulsion nouvelle aux efforts de stabilisation de la République démocratique du Congo (RDC) et a jeté les bases d’une coopération régionale, la région restait à la croisée des chemins. 

« En dépit des progrès notables réalisés dans l’instauration d’un climat de paix et de sécurité, des défis importants restent à relever en vue d’atteindre les objectifs visés par l’Accord-cadre », a-t-il estimé, rappelant que les crises qui ont surgi en République centrafricaine (RCA) et au Soudan du Sud rappelaient que la région, dans son ensemble, restait vulnérable à des facteurs d’instabilité. Document non officiel.

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