05/03/2015
Wina Lokondo |
Chers Compatriotes, Mesdames, Messieurs,
Vous vivez, depuis l’indisponibilité et la mort du gouverneur Louis-Alphonse Koyagialo, la faillite, le dépérissement de notre province suite à la criante incompétence du vice-gouverneur Sébastien Impeto. Son intérim n’est marqué par aucune réalisation, aucune innovation. Tout est devenu désordre et magouille. Plus rien ne fonctionne normalement. Ni le gouvernement ni l’administration. Malgré ce triste constat, on entend des gens - qui profitent de cette calamiteuse gestion - se permettre de dire que l’élection du « gouverneur » ne doit pas s’organiser pour permettre à Sébastien Impeto, « vice-gouverneur », de continuer à diriger l’Equateur ! Pour eux, la loi qui parle de l’élection du gouverneur, c’est de la littérature non contraignante.
Au-delà de ce temps de grâce, vous serez appelés à faire légitimement valoir l’article 64 de la Constitution qui stipule en son premier alinéa : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou l’exerce en violation de la Constitution ». La province de l’Equateur ne peut être gérée en violation de la loi. Et ceux qui estiment que cela doit l’être porteront la responsabilité des conséquences du combat que nous allons mener pour que la loi soit respectée au Congo en général et à l’Equateur en particulier. Ce combat sera démocratique et pacifique. Mais déterminé. Et pour lequel nous vous demandons de vous préparer à affronter ceux qui souhaitent vous maintenir dans une vie de misère, dans un pays de désordre.
Dans 14 jours, si l’élection du gouverneur n’est pas organisée, nous devrons « faire échec » aux tenants de l’illégalité et aux ennemis de la paix civile par des manifestations pacifiques permanentes (hebdomadaires) et par diverses actions de désobéissance civile. Nous vous en donnerons les détails d’ici là. La victoire finale sera à nous, car nous sommes le peuple. Et le peuple a toujours le dernier mot. L’histoire des nations le prouve. Et les événements des 19, 20 et 21 janvier dernier, consécutifs au vote de la nouvelle loi électorale, l’ont confirmé.
Notre province doit être libérée de ses pilleurs et est appelée à être bien dirigée.
Wina Lokondo
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