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mercredi 22 avril 2015

RDC: la Lucha dénonce les conditions de vie de ses militants en prison

RFI 
22/04/2015

Vue de la prison de Goma, RDC. AFP PHOTO/Tony KARUMBA 

En RDC, la détention des quatre militants de la Lutte pour le changement (Lucha), à Goma, met à nouveau l'accent sur les mauvais traitements et conditions de vie des détenus dans les prisons congolaises. La Lucha, mouvement citoyen de jeunes du Nord-Kivu, dénonce sans relâche depuis plusieurs semaines les menaces, extorsions et traitements inhumains réservés à leurs quatre collègues détenus à la prison centrale de Goma. Plusieurs organisations de la société civile appellent les autorités, et notamment le gouverneur, à mettre à terme à ces pratiques. 

Vider la fosse septique à mains nues toute la nuit, c'est l'un des mauvais traitements réservés aux nouveaux arrivants qui ne peuvent pas payer un droit d'entrée au « président des prisonniers », un autre détenu. Un droit d’entrée fixé à 35 dollars pour les prisonniers ordinaires et qui peut monter à 60 pour les médiatiques militants de la Lucha. 

Maître Jules Mbokani, coordonnateur du Centre de recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’homme (Creddho), une des organisations qui a rendu visite aux jeunes activistes, a pu demander des explications au directeur de la prison centrale de Goma : « Le directeur de la prison nous a accueillis, nous a orientés pour aller à la prison, mais il nous a précisé que son rôle et son pouvoir ne se limitent qu’au niveau de la porte de la prison. Ce qui se passe dans la prison, ça ne le concerne pas ».

Cette curieuse réponse n'étonne en rien le directeur exécutif de l'Observatoire congolais des prisons pour le Nord-Kivu (OCP), une organisation qui visite chaque semaine la prison centrale de Goma. Malgré l'existence d'un cadre de concertation et de dialogue avec les autorités et la publication de rapports hebdomadaires, il n'y a pas d'amélioration notable, explique maître Fikiri Muhima. Ce dernier avance le chiffre d'au moins dix prisonniers morts depuis le début de l'année, par défaut de soins, à cause des mauvaises conditions de vie ou mauvais traitements infligés par des codétenus dans cette prison.

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