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mercredi 27 mai 2015

La moitié des éléphants décimés en cinq ans au Mozambique

Le Monde 
26/05/2015 
Par Adrien Barbier (contributeur Le Monde Afrique, Maputo, Mozambique) 

Un éléphant abattu dans la réserve de Niassa, au Mozambique. 

« Le dernier comptage réalisé au Mozambique montre une baisse dramatique de 48 % du nombre d’éléphants dans les cinq dernières années, passant de 20 000 à 10 300 individus. Cette baisse est due au braconnage effréné qui vise les populations d‘éléphants les plus nombreuses », déclarait l’organisation américaine Wildlife Conservation Society (WCS), dans un communiqué diffusé mardi 26 mai. 

L’organisation américaine, qui a réalisé ce recensement par avion sur un échantillon de 10 % du territoire, précise en outre que 95 % des éléphants décimés l’ont été dans la partie nord du Mozambique, qui jouxte la frontière avec la Tanzanie. Un fléau qui s’explique par la venue en masse de braconniers tanzaniens, alors que le nombre d’éléphants dans leur pays a également été nettement réduit. 

Lire aussi : Mozambique : le trafic à grande échelle d’ivoire et de cornes de rhinocéros continue

« Le principal enjeu est un problème de gouvernance. Le nord du pays a toujours été reclus et peu gouvernable, avec de forts niveaux de corruption. Certains policiers et douaniers se font facilement acheter, d’autres louent même leurs armes aux braconniers », explique Alastair Nelson, le directeur de WCS au Mozambique. L’ONG administre la réserve de Niassa dans le nord du pays pour le compte du gouvernement. Une réserve qui concentrait jusque-là 70 % des éléphants au Mozambique sur 42 000 km2, et n’en compte plus qu’environ 4 400 – 43 % des éléphants observés au cours du recensement étaient des carcasses. 

D’après lui, le braconnage devient une question de politique étrangère. « La simple nécessité de protéger les éléphants ne convainc pas les populations, car les communautés rurales perçoivent surtout ces animaux comme un danger, ajoute-t-il. Il faut plutôt leur faire réaliser que les braconniers tanzaniens apportent des armes et des munitions dans leur pays, qu’ils tuent les éléphants et prennent leur ivoire. Cela pose un problème en termes de sécurité et empêche le développement économique et le tourisme dans cette région du Mozambique ». 


Le ministre mozambicain de l’environnement, Celso Correia, signait justement le 25 mai à Maputo un accord de coopération avec son homologue tanzanien sur la lutte contre le braconnage et l’exploitation illégale du bois, un autre fléau qui touche ces territoires protégés et reculés. 

Désigné au début de l’année 2015, le nouveau ministre a assuré faire de ces enjeux des questions prioritaires, alors que le Mozambique a tardé à se lancer dans la chasse aux braconneurs. 

Montré du doigt en 2013 par WWF, le pays a fini par adopter une nouvelle législation sur la biodiversité en juin 2014 qui criminalise l’abattage d’animaux protégés. Jusque-là, les braconniers arrêtés s’en sortaient généralement avec une simple amende pour port d’arme illégal. 

Adrien Barbier 
contributeur Le Monde Afrique, Maputo, Mozambique 

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