03/06/2015
Jean-Claude Muyambo dans son fauteuil roulant devant le tribunal de Kinshasa, le 3 juin 2015. AFP PHOTO / FEDERICO SCOPPA |
En RDC, 135 jours après son arrestation, le procès de l’opposant politique Jean-Claude Muyambo s’est finalement ouvert mercredi à Kinshasa. L’occasion pour ses avocats de demander la libération provisoire de leur client. La cour a 48 heures pour rendre sa décision. Retour sur cette première journée d’audience.
Jean-Claude Muyambo s’est présenté devant les juges assis sur un fauteuil roulant. Le visage alerte, mais physiquement diminué. Habillé en tenue d’hôpital, son pied gauche dissimulé dans un bandage, sa main portait la trace d’une perfusion. La petite salle du tribunal de paix d’un quartier du centre-ville était bondée, essentiellement remplie d’avocats.
Le président du Scode (Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement) est accusé d’abus de confiance, de menaces d’attentat et de rétention des documents. Des chefs d’inculpation factices selon sa défense, qui dénonce un procès politique pour faire taire Jean-Claude Muyambo depuis qu'il s'est opposé à un troisième mandat pour Joseph Kabila.
La cour a donc jusqu’à vendredi pour trancher sur la liberté provisoire. Le procès, lui, a été reporté à mercredi prochain, jour où l’instruction et les plaidoiries pourraient commencer.
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