03/07/2015
Pour les proches des victimes de l'affaire Chebeya,
les policiers qui étaient dans le box des accusés récemment,
sont des exécutants, mais pas les commanditaires.
AFP PHOTO / FEDERICO SCOPPA
Le procès des assassins présumés de l'activiste des droits de l'homme, Floribert Chebeya, se poursuit en appel. C’est peut-être l'heure de vérité. Un témoin s'est signalé sur place, à Kinshasa, et accepte de comparaître volontairement. Il devrait être entendu à l'audience de lundi prochain. En attendant, ce jeudi 2 juillet, l'un des principaux accusés a été soumis à un feu de questions.
Le procès a pris une autre allure, ce jeudi 2 juillet. Des questions pointues ont été posées méthodiquement par le colonel Ekofo, juge président, et un ministère public très inquisiteur.
Un nouveau témoin
« Que cachent ces mensonges du prévenu Mukalay ? », a questionné Maître Kabengele Ilunga, avant de lancer à la Haute Cour militaire : « Il cache une vérité que votre Cour découvrira. »
Cette vérité est peut-être celle qui sera livrée par Kalao à l’audience de lundi prochain, 6 juillet 2015. Ce témoin était le chauffeur du colonel Mukalay au moment des faits, ce qui lui aurait permis d’assister à quelques scènes des évènements tragiques du 1er juin 2010.
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