Communiqué de presse
02/07/2015
Les violences policières, persécutions, détentions arbitraires et viols survenus dans le cadre d’une opération de sécurité visant à expulser hors de la République du Congo (ou Congo-Brazzaville) des dizaines de milliers de ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) l’an dernier relèvent d’attaques généralisées susceptibles de constituer des crimes contre l'humanité, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 2 juillet.
L’organisation demande la suspension de l’ensemble des projets d’expulsions collectives d’étrangers hors de la République du Congo, ainsi que l’autorisation pour toutes les personnes ayant fait l’objet d’une expulsion illégale de revenir si elles le souhaitent.
Le rapport, intitulé Opération Mbata ya Bakolo : expulsions collectives de ressortissants étrangers en République du Congo, fournit des informations sur tout un ensemble de violations des droits humains et d’infractions relevant du droit international commises entre avril et septembre l’an dernier, et imputables à des membres des forces de sécurité de la République du Congo, entre autres. Pendant cette période, au moins 179 000 ressortissants de la RDC, dont de nombreux réfugiés et demandeurs d'asile, ont été rassemblés, soumis à une arrestation arbitraire et forcés à quitter la République du Congo (ou Congo-Brazzaville).
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