14/08/2015
Par Joan Tilouine (Inga (RDC), envoyé spécial)
Une partie de l'usine hydro-électrique d'Inga
en République Démocratique du Congo en août 2011.
ADIA TSHIPUKU / AFP
Le soleil est au zénith lorsque le petit avion à hélices ukrainien se pose sur la piste cabossée d’Inga, réveillant quelques militaires engourdis. Sans couper les moteurs, le pilote belge largue ses passagers puis disparaît dans la brume en direction de Kinshasa, 250 kilomètres au nord-est. Ce jour-là, Inga, village artificiel sur un plateau entre des collines brûlées par le soleil et les eaux furieuses et saumâtres des chutes du fleuve Congo, ressemble à un camp de vie endormi. Pourtant près de 5 000 personnes vivent ici, des familles de militaires et de fonctionnaires de la Société nationale d’électricité (SNEL), dans cette zone aussi reculée que stratégique pour la République démocratique du Congo (RDC), et peut-être même un jour, pour toute l’Afrique.
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