31/08/2015
Revue de presse kinoise de lundi 13 août 2015
Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, lors de la conférence de presse du 20/02/2011. |
Bruxelles, la capitale de la Belgique et de l'Europe a été, vendredi 28 août dernier, le théâtre d'un pugilat entre les militants de l'UDPS qui ne regardent plus dans la même direction, écrit Forum des As à la une :« UDPS, bagarre rangée à Bruxelles entre pro et anti dialogue.»
La raison ? L'unité s'est dramatiquement lézardée depuis que le parti et son mythique chef, Etienne Tshisekedi, ont levé l'option de prendre langue avec le président Joseph Kabila et de participer au dialogue pour lequel le « Raïs » a entamé des consultations depuis le 1er juin dernier, explique le journal.
Et Forum des As de poursuivre :
« Pour nombre d'observateurs, derrière ces affrontements fratricides, apparait aussi comme la face visible d'un iceberg qui s'appelle guerre larvée de succession. On explique que cette rébellion interne parait motivée par l'après-Tshitshi.»
Le Potentiel revient sur la même information et titre: « La diaspora congolaise contre le dialogue national et la participation de l'UDPS ». Plusieurs dizaines d'opposants congolais, 150 selon la police et « au moins 300 », selon les organisateurs ont manifesté vendredi 28 août dernier à Bruxelles pour protester contre le dialogue envisagé par le président de la République, Joseph Kabila et l'éventuelle participation du principal parti de l'opposition, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
« Stop au dialogue, stop au glissement »-qui semble désormais inéluctable pour des élections prévues en RDC entre 2015 et novembre 2016-étaient les slogans de cette manifestation.
Selon l'un des leaders de la diaspora, Joseph-Salomon Mbeka, qui préside le conseil international congolais (CIC), la diaspora «s'oppose au projet de prolongation sans fin d’un pouvoir mafieux. »
Toujours dans le volet politique, Le Phare s'intéresse à la question de l'administration et titre :
« Cacophonie administrative, les nouvelles provinces au bord du chaos.»
Dans un mémorandum adressé au Premier ministre Matata Ponyo le week-end dernier, des députés provinciaux des 21 nouvelles provinces se plaignent de n'avoir pas été payés depuis deux mois.
Ils suggèrent au chef du gouvernement que les enveloppes des rémunérations envoyées initialement aux six « provinces-mères » qui venaient d'être démembrées puissent être éclatées en 21 « lots », de manière que les élus de chacune de nouvelles provinces issues du découpage territorial puissent entrer en possession de leurs émoluments sans intermédiaires, aux taux habituels, révèle Le Phare.
Le quotidien note la controverse qui touche le dossier des rémunérations du personnel politique dans les 21 nouvelles provinces créées en République Démocratique du Congo.
Ceci ne constitue qu'un pan de leurs difficultés de « cohabitation » avec les anciennes provinces, supposées avoir cessé d'exister politiquement et administrativement.
Mais, au lieu de disparaître, conformément à la volonté du législateur et du ministère de l'Intérieur, qui a décidé de mettre en application les prescrits de la Constitution en la matière, les entités découpées donnent l'impression de refuser de « mourir.»
« Le gouverneur de l'Equateur croit avoir encore la mainmise sur les nouvelles provinces de l'Equateur, du Nord-Ubangi, du Sud-Ubangi, de la Mongala et de la Tshuapa.
Celui de la Province Orientale continue de demander des comptes à ceux qu'il considère comme ses collaborateurs en Ituri, dans le Haut-Uéle, dans le Bas-Uéle et à la Tshopo.
Au Bandundu, c'est la conflictualité permanente entre l'ancienne autorité provinciale basée au chef-lieu et les nouveaux maîtres du Kwango, du Kwilu et du Mai-Ndombe.
Au Kasaï Occidental, les nouveaux gestionnaires du Kasaï et du Kasaï Central ne rêvent que d'indépendance.
C'est pareil pour leurs collègues du Sankuru et du Lomami vis-à-vis de Mbuji-Mayi.
Le Katanga ne fait pas exception avec le Haut-Katanga, le Haut Lomami, le Lualaba et leTanganyika », constate Le Phare.
« Loi sur la Répartition des sièges aux locales : Clément Kanku interpelle la Cour Constitutionnelle », c'est la une du quotidien La Prospérité.
La position de ce député de l'Opposition, réaffirmée à l'occasion d'un point de presse, samedi dernier, est très claire comme l'eau de roche.
La deuxième session extraordinaire du Sénat étant non conforme à la Constitution et au Règlement Intérieur de cette Chambre, le vote de la loi portant répartition des sièges est entaché d'inconstitutionnalité et d'illégalité, écrit La Prospérité.
Conséquence, ajoute le journal, ladite loi ne peut ni être promulguée, ni être appliquée, selon Clément Kanku.
Pour sa part, Le quotidien L'Avenir annonce qu'à la quatrième conférence mondiale des présidents des Parlements, Aubin Minaku et Léon Kengo représentent la RDC.
La quatrième conférence mondiale des présidents des Parlements s'ouvre aujourd'hui à New-York, aux Etats-Unis d'Amérique. Pendant trois jours, soit du 31 août au 02 septembre, les Speakers des Parlements de près de 132 pays vont réfléchir et proposer une approche parlementaire de la coopération internationale et de l'aide au développement.
Pour sa part, Le quotidien L'Avenir annonce qu'à la quatrième conférence mondiale des présidents des Parlements, Aubin Minaku et Léon Kengo représentent la RDC.
La quatrième conférence mondiale des présidents des Parlements s'ouvre aujourd'hui à New-York, aux Etats-Unis d'Amérique. Pendant trois jours, soit du 31 août au 02 septembre, les Speakers des Parlements de près de 132 pays vont réfléchir et proposer une approche parlementaire de la coopération internationale et de l'aide au développement.
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