23/08/2015
Selon certaines sources, Felix Tshisekedi, fils du numéro 1 de l'UDPS,
serait intéressé par un poste au gouvernement.
De quoi jeter le trouble au sein du principal parti d'opposition.
AFP PHOTO / BELGA / VIRGINIE LEFOUR
Nouvel épisode dans la crise qui déchire le principal parti d'opposition congolais, l'UDPS. Après des communiqués demandant, pour les uns, la nomination d'un nouveau président par intérim, pour les autres, le maintien de l'opposant historique Etienne Tshisekedi à la tête du parti, depuis quelques jours ce sont les discussions que l'UDPS aurait avec des émissaires du gouvernement qui font la Une des journaux. Des rencontres qui sont la source de toutes les spéculations.
Il y a d'abord eu cette rencontre à Rome. Des émissaires du gouvernement et du parti d'opposition se sont entretenus dans la capitale italienne entre le 11 et le 17 août, selon des sources concordantes. Une réunion qui faisait suite à d'autres à Kinshasa. Et qui s'est poursuivi au sein de l'UDPS ces derniers jours à Bruxelles.
Pas question par contre, à en croire le porte-parole, « de parler de la participation de l'UDPS à un gouvernement d'union nationale ». « Nous faisons du respect du délai constitutionnel, et des élections une question de vie ou de mort », insiste-t-il. Pourtant d'autres sources sont moins affirmatives.
Selon elles, Felix Tshisekedi, le fils du numéro 1 du parti, pourrait bien être intéressé par un poste gouvernemental. Une position difficile à assumer publiquement au sein du parti d'opposition historique. Contacté à plusieurs reprises Felix Tshisekedi était injoignable en fin de semaine.
Selon plusieurs sources, la possibilité d'une participation de l'UDPS aux affaires intéresserait le pouvoir en place car un gouvernement d'union nationale avec le parti d'opposition pourrait faciliter à Joseph Kabila la gestion du pays jusqu'à la tenue des élections.
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