31/08/2015
Simon Petite
«Au Burundi, les réfugiés sont si motivés
qu’ils obtiennent de meilleurs résultats scolaires que la moyenne européenne.»
(Thierry Parel)
Le projet est un peu fou: créer une université dans un camp de réfugiés. Pour cette première mondiale, la Genevoise Yvelyne Wood croyait avoir choisi un pays stable avec le Burundi. C’était compter sans les troubles politiques qui continuent d’agiter le petit pays des Grands Lacs
Perchée sur de hauts talons et chevelure teintée de rouge, Yveline Wood tranche dans le monde des ONG. Cette artiste plasticienne a lancé en 2013 une UniRef, une université dans un camp de réfugiés congolais dans le nord du Burundi, ce qui sera une première dans le monde. Elle explique le projet et ses motivations.
Le Temps: La rentrée aura-t-elle lieu comme prévu en septembre malgré les troubles politiques?
Yvelyne Wood: Non, nous avons dû la reporter au 1er février 2016. C’était une demande des autorités burundaises. Avec les manifestations (contre la réélection du président Pierre Nkurunziza, ndlr), la capitale, Bujumbura, a été paralysée. Au mois de septembre, les étudiants entameront leur second semestre, alors qu’une nouvelle année académique aurait dû commencer. Beaucoup d’étudiants manqueront à l’appel de cette rentrée.
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