12/09/2015
Un groupe de professeurs d’universités réfléchissent sur des questions électorales et la mise en place de nouvelles provinces.
On a toujours reproché à l’élite scientifique congolaise de ne pas s’impliquer suffisamment dans la marche des affaires politiques du pays. Ainsi, un groupe de professeurs d’universités sont réunis depuis vendredi à Kinshasa pour réfléchir sur des questions électorales et la mise en place de nouvelles provinces.
L’un des organisateurs, le professeur Gaston Dyndo, a affirmé, vendredi 11 septembre, que ces assises de deux jours sont organisées en perspective d’un éventuel dialogue en République démocratique du Congo (RDC).
Les participants à ces journées de réflexion estiment que ces deux questions devraient constituer l’essentiel des discussions entre les différents acteurs de toutes les couches sociales du pays. Pour Gaston Dyndo, tous les congolais doivent transcender leurs clivages politiques et idéologiques pour qu’ils aboutissent à un vrai consensus pour l’intérêt général du pays.
Se référant à son expérience sur les précédents dialogues, le professeur Philippe Biyoya propose que les leaders de la classe politique construisent d’abord la confiance auprès de la population congolaise.
« Je demande à ceux qui sont en concertation à construire d’abord la confiance. Ça serait historique si Kabila et Tshisekedi nous offraient et offraient à l’Afrique et au monde cette perspective de restauration de la confiance des congolais en eux-mêmes, de la confiance des africains aux congolais et aussi de la confiance du monde au Congo et aux congolais », a-t-il conseillé.
Plusieurs thèmes seront développés lors de ces jours de réflexion entre autre dialogue et consensus vrai, l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et les engagements de la RDC.
La Référence Plus
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