03/10/2015
Boniface Musavuli
La République Démocratique du Congo s’installe peu à peu dans la quasi-certitude que l’avènement du prochain président va s’opérer dans la douleur. En cause, la multiplication des manœuvres visant à saboter le processus électoral, avec, pour effet escompté, le maintien au pouvoir du président Kabila par la force des choses. Mais dans un pays toujours marqué par la pénible expérience d’une présidence à vie, celle du Maréchal Mobutu, la perspective du maintien du pouvoir actuel au-delà des termes de la Constitution place le Congo sur la voie d’une crise dont l’issue sera fonction des rapports de force. Si, jusqu’à présent, l’opposition et les masses populaires ont réussi à déjouer les stratagèmes visant à légitimer le maintien de Kabila au pouvoir, celui-ci n’a pas encore dit son dernier mot et peut encore compter sur de nombreux soutiens parmi lesquelles les puissances étrangères qui lui servent de parrains. Nous allons rappeler les différentes manœuvres visant à saboter le processus électoral avant de revisiter les parrains du régime face au défi de l’alternance/maintien qui se profile à l’horizon.
joseph-kabila-a-kampala
Des manœuvres pour se maintenir au pouvoir
Dans son article du 15 septembre 2015, l’analyste politique Jean-Bosco Kongolo[1] rappelle les astuces, manœuvres et pièges que multiplient les fidèles du régime dans le but de pérenniser le règne de Kabila. Il s’agit soit de faire modifier la Constitution et les lois électorales, soit d’attirer les grandes figures de l’opposition autour du président pour lui broder une nouvelle légitimité, le tout sur fond de chantage au chaos et à la guerre s’il devait perdre les commandes du pays.
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