06/10/2015
Défis et responsabilité historique de la Commission Electorale Nationale Indépendante
par Alain-Joseph Lomandja
Sabordage. Tel est le mot qui vient immédiatement à l’esprit quand on analyse les péripéties du processus électoral en cours en RD Congo. « Sabordage » désigne le fait d’agir de manière délibérée, c’est-à-dire volontaire, en vue de détruire un projet ou de mettre fin à une entreprise[1]. Sabordage du processus électoral ? A première vue, une telle affirmation paraît exagérée et se situe à la limite de la contradiction. Pourtant, une analyse du processus électoral actuel montre que ce dernier est en voie de sabordage politique. De la vitesse de croisière de 2011, le processus électoral de 2015-2016 ressemble à une marche sur un terrain miné. A chaque moment, une mine peut sauter et dynamiter la locomotive du processus électoral qui, de ce fait, est devenu très aléatoire. Dans sa lettre de démission, Moïse Katumbi parle de l’entretien du «retard, flou et illisibilité du cycle électoral »[2].
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