22/11/2015
Rivière dans le parc national de la Salonga, Forêt équatoriale, 2005.
La Compagnie commerciale africaine (Cocaf) et les populations des secteurs de Bolomba et de Mampoko dans le territoire de Bolomba (Equateur) ont signé vendredi 21 novembre un contrat en vue de la protection de la forêt. Ce document interdit l’exploitation du bois, mais la population va continuer de mener ses activités des champs et de la cueillette.
L’administrateur du territoire de Bolomba, Camile Kashafali explique à Radio Okapi les avantages de ce contrat lié à la vente de crédit carbone:
«Avec Cocaf, on dit avant de signer le contrat qu’ils vont verser 10% à la communauté riveraine pour qu’elle puisse construire les écoles, les centres de santé et aménager les routes.»
La population locale va continuer à attraper les chenilles dans la forêt. Les habitants sont aussi autorisés à couper des bois pour la construction de leurs cases, selon lui.
«Ce qui est interdit, c’est l’exploitation forestière à grande échelle. (Mais), nous allons continuer à vivre de cette forêt aussi», a précisé Camile Kashafali, ajoutant qu’en plus de cela, la communauté locale va bénéficier de la construction des infrastructures de base grâce au fonds que la Cocaf s’est engagée à lui verser.
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