11/11/2015
Le président congolais a perdu deux alliés de poids au Katanga, Moïse Katumbi et Gabriel Kyungu, passés récemment dans l’opposition. Pour continuer à contrôler cette province stratégique, Joseph Kabila a entamé une vaste opération de répression politique.
Depuis la démission fin septembre de deux caciques katangais de la majorité présidentielle, la riche province minière est le théâtre d’une forte pression policière. Le départ très médiatisé de l’ex-gouverneur Moïse Katumbi et du président de l’Unafec, Gabriel Kyungu a créer un séisme politique au sein de la majorité, provoquant le départ de ministres et de députés du camp présidentiel. Depuis, Moïse Katumbi s’est clairement positionné comme un possible candidat à la succession de Joseph Kabila en 2016. Un positionnement qui le place désormais dans l’opposition au chef de l’Etat, après avoir été l’un de ses plus fidèles soutiens dans un province acquise à Joseph Kabila. Un revirement qui attire désormais les foudres des services de sécurité congolais. Un recours à la force « injustifié devenu un mode de gestion des affaires de l’Etat en RDC en général et au Katanga en particulier» selon Georges Kapiamba, le coordinateur de 33 ONG locales au Katanga.
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