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mercredi 16 décembre 2015

Procès Yalisika : les accusés condamnés à des peines allant jusqu'à 3 ans de prison

Radio Okapi 
15/12/2015

Les Juges militaires. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo 

La Cour militaire de l’Equateur a condamné à deux ans de prison le colonel Koyo de la Police nationale congolaise (PNC), principal accusé dans le procès Yalisika. Le verdict a été prononcé, mardi 15 décembre à Mbandaka. 

Dans son arrêt en première instance, la cour militaire de l’Equateur qui siégeait depuis le mois de juin sur l’affaire de Yalisika de crime contre l’humanité a aussi condamné les 4 autres prévenus à 3 ans de prison chacun. 

Le prononcé de cet arrêt a rejeté l’accusation de crime contre l’humanité pour viol et meurtre d’un homme, et n’a retenu contre les prévenus que celle de torture et non- dénonciation. 

La société Siforco qui était est mise en cause a été acquittée.

Ce que regrette Me Delphin Gessara, l’un des avocats des victimes, qui attendait des condamnations à perpétuité. 

« Ce jugement contient beaucoup trop de contradictions qui sont allées jusqu’à la banalisation des faits pour laquelle la Cour a été saisie. Certes le crime contre l’humanité a été retenu, malheureusement, la peine qui y a été attachée a été assez dérisoire », a déploré Me Delphin Gessara. 

Le procès de Yalisika opposait la Société industrielle et forestière du Congo (Siforco) aux habitants de Bosanga, dans le groupement de Yalisika, territoire de Bumba, dans l’ex-Equateur. 

Selon le chef de groupement de Yalisika, Maurice Ambena, Siforco s’était engagée à construire une école et un centre de santé en faveur de la population locale. Mais, cette entreprise n’avait réalisé aucun de ces projets. La population avait manifesté en 2011 son désaccord en saisissant les biens de cette entreprise et en empêchant l’accès des travailleurs de cette société dans le domaine d’exploitation. 

Siforco avait alors fait appel aux militaires et policiers. Ces derniers auraient violemment réprimé la manifestation des habitants de Yalisika. Un habitant avait succombé de ses blessures, des femmes auraient été violées et des maisons incendiées. Quatre militaires et deux policiers étaient accusés d’être à la base de ces dérapages. 

La partie civile qui se dit également indignée annonce qu’elle va interjeter appel à la haute cour militaire. 

Toutefois, la cour militaire de l’Equateur a condamné les prévenus et l’Etat congolais solidairement responsable au payement de 50 mille dollars des dommages et intérêts à chacune de 14 victimes.

1 commentaire:

  1. Siforco à le caillou à la place du cœur. Ils sont dépourvus des sentiments humains ces messieurs de Siforco. Ils refusent de tenir leurs propres promesses.Ils font appel aux policiers qui commettent des crimes. In fine, ils s'en sortent immaculés.

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