09/12/2015
Par Boniface Musavuli
Le président Joseph Kabila a annoncé samedi 28 novembre 2015, la tenue d’un « dialogue national » dont l’objectif affiché est de « relancer le processus électoral et garantir la paix pendant et après les élections ». Dans la foulée, il a affirmé que l’État n’a pas assez d’argent pour financer les élections et qu’il faudra négocier des compromis politiques. Pour ses opposants, ces compromis devraient consister à garantir son maintien au pouvoir avec la caution des partis attirés au « dialogue ».
Dès lundi 30 novembre, les principales formations de l’opposition ont annoncé qu’elles ne prendraient pas part à ce dialogue, évoquant une manœuvre destinée à provoquer un glissement du calendrier électoral.
Un appel qui rejoint celui des évêques qui, six jours auparavant, avaient affirmé que l’avenir du Congo réside incontestablement « dans la sauvegarde de l’intégrité du territoire national, le respect de la Constitution, (…) et la tenue des élections libres et transparentes dans les délais constitutionnels ». Ils ont pris l’engagement de mener une éducation civique de la population dans l’esprit de l’article 64 qui dispose que « Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou tout groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution ».
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