Desc-Wondo
25/03/2016
Le 21 mars 2016, la Chambre d’instance III de la Cour pénale internationale (CPI) a condamné à l’unanimité l’ancien Vice-Président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre perpétrés en République centrafricaine (RCA) en 2002 et 2003. Jean-Pierre Bemba a été reconnu coupable, « en tant que personne faisant effectivement fonction de chef militaire »[1], de viols, assassinats et pillage en sa qualité de commandant militaire du Mouvement de Libération du Congo (MLC). La présente analyse tente de faire une brève lecture non exhaustive et hybride des enjeux et des conséquences judiciaires et politiques de ce verdict.
JP Bemba pendant l’audience du verdict de son procès à la Haye
Crimes contre l’humanité, crimes de guerre et Génocide : Définitions
Le crime contre l’humanité s’inscrit dans l’ordre international comme une valeur commune qui ne connaît pas de définition uniforme. Bien que l’expression « crime contre l’humanité » soit mentionnée dès 1915 dans une note diplomatique au sujet du massacre des Arméniens dans l’Empire ottoman, cette notion n’a été conceptualisée et juridiquement définie qu’en 1945 dans la Charte du Tribunal militaire international de Nüremberg.
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