21/07/2016
Par Habibou Bangré (contributrice Le Monde Afrique, à Kinshasa)
Des armes récupérées à Kateku, dans le Nord-Kivu, en 2014.
Crédits : JEAN BAPTISTE BADHERA / AFP
L’opération « armes contre développement » patine. Une commission interministérielle avait organisé, du 11 mars au 11 avril, une sensibilisation dans les territoires de Pweto, Mitwaba et Kasenga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), pour convaincre les civils et les miliciens de rendre leurs armes. En échange, ils devaient recevoir un cadeau indexé sur la quantité et la qualité remise. Dans la hotte de Kinshasa : vélos, motos, tôles, moulins…
La campagne censée réduire la violence armée, restaurer l’autorité de l’Etat et favoriser le développement. « Si une arme reste cachée, elle peut ressortir un jour et parler, plaide Odilon Mukalay Musumba, à la tête de la chefferie de Kiona-Nzini et relais du gouvernement dans le Pweto. Il faut conscientiser tout le monde. Sans arme, le développement est possible. »
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