29/07/2016
Une juge de Lubumbashi dénonce les menaces dont elle a été victime pour condamner Moïse Katumbi à trois ans de prison dans une affaire de spoliation biens. Selon la juge, cette condamnation visait seulement à rendre le candidat à la présidentielle inéligible. Les autorités dénoncent « une machination ».
Une juge en fuite, un dossier truffé d’irrégularités et un jugement prononcé en moins de 24 heures pour discréditer un adversaire politique du pouvoir… il n’en fallait pas moins pour raviver les soupçons de chasse aux sorcières dont sont victimes les anciens alliés de Joseph Kabila passés dans l’opposition. Dans une lettre adressée à l’Union européenne, à l’Union africaine et au chef de la mission de l’ONU au Congo, Chantal Ramazani Wazuri, juge à Lubumbashi, dénonce dans une violent réquisitoire les pressions dont elle a été victime dans « l’affaire Katumbi ».
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