10/07/2017
Par Pierre Benetti (contributeur Le Monde Afrique, Kinshasa)
et Joan Tilouine
Imaginez un pays où le temps peut s’étirer, s’accélérer ou s’arrêter au gré des tactiques politiques. En République démocratique du Congo (RDC), on trouve un président dont le dernier mandat s’est achevé le 19 décembre 2016 ; un opposant historique, mort le 1er février 2017 à Bruxelles, dont le corps n’a toujours pas été rapatrié ni officiellement enterré ; un opposant ambitieux en exil depuis un an qui annonce sans cesse son retour « imminent ». Mais ce qui fige par-dessus tout le temps politique congolais, c’est le mirage d’une élection présidentielle tant de fois repoussée qu’elle semble ne jamais devoir se tenir. La RDC est suspendue à un jeu d’horloges dont les balanciers sont manipulés par le régime de Kinshasa, quitte à user les nerfs de tout un peuple.
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