Lu pour vous sur Echos de la Monusco
11 août 2010
La Mission de l'Organisation des Nations unies pour la Stabilisation en République du Congo (MONUSCO), à travers son programme des Projets à Impact Rapide (QIPs), a financé, pour plus de 50.000 dollars américains, la réhabilitation de trois sites culturels touristiques de la Ville de Kinshasa. Il s'agit respectivement des sites de Mont Ngaliema, à l'ouest de la ville, du Jardin botanique de Kinshasa, et de la salle de l'exposition d'arts anciens de l'Académie des Beaux Arts, situés dans le centre ville.
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| Le monument du roi Léopold II remis à neuf photo MONUSCO/Mike Mujanga |
Au Mont Ngaliema, les travaux de réhabilitation du projet ont coûté 20.090 dollars américains. Ils ont consisté notamment en la restauration de trois monuments coloniaux (le fameux cheval de Léopold II, le monument d'Albert I, le monument de la Victoire), du Cimetière des pionniers bâtisseurs du Congo Belge, et de la Scénographie du musée de plein air. L.e site du Mont Ngaliema offre une vue magnifique sur le Fleuve Congo et l'opportunité d'une promenade sous les manguiers centenaires qui longent le parcours entre le Cimetière des Pionniers bâtisseurs et la salle d'exposition permanente.
Les monuments coloniaux accueillent les visiteurs qui découvrent ainsi l'amphithéatre de la verdure, en dépit de leur état de dégradation avancée. Ces monuments constituent un lieu mythique de l'histoire culturelle du pays où se produidirent quelques artistes musiciens de renommée internationale, dont la sud africaine Miriam Makeba; James Brown, Johny Halliday ... La salle d'exposition permanente dudit site était - il y a peu - un patrimoine presqu'ignoré du grand public. En réhabilitant ce site, la MONUSCO a voulu, entre autres, pomouvoir le musée de plein air et animation pour jeunes.
Au Jardin botanique de Kinshasa, la MONUSCO a aidé à la reconstruction de la grande salle d'exposition ainsi qu'à l'organisation de la scénographie de l'exposition. Coût total des travaux : 20.300 dollars américains.
Promouvoir la culture
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| Une vue partielle du bâtiment abritant la salle d'exposition du Jardin Botanique de Kinshasa réhabilité par la MONUSCO. Photo MONUSCO/Mike Mujanga |
Le Jardin botanique rénové a abrité une exposition d'oeuvres d'art, organisée, en partenariat avec la MONUSCO, par le ministère congolais de l'Environnement, Conservation de la nature et Tourisme du 25 au 27 juillet derniers, sous le thème "Cinquantenaires, Exposition et vente de peinture congolaise". "L'organisation de l'exposition de la peinture contemporaine dans ce site a mis en relief le lien entre nature et culture", a souligné le Bureau QIPS. Les principaux maîtres de la peinture congolaise, dont plusieurs femmes, ont dévoilé leurs oeuvres exprimant de façon originale des sujets variés de la vie nationale. En marge de cette exposition de peinture, les visiteurs ont découvert, également, la diversité des plantes, dont le jardin en compte plus de 300 espèces.
Le troisième projet, évalué à 11.285 dollars, a concerné "la réhabilitation du cadre de l'exposition d'arts anciens" de l'académie des Beaux Art. L'exposition y est désormais enrichie par un apport d'oeuvres d'arts anciens empruntées de la réserve nationale de l'Institut de musée national de Mont Ngaliema.
L'initiative prise par la MONUSCO - à travers la reconstruction des sites touristiques de la ville - province de Kinshasa - a été appréciée à sa juste valeur par les bénéficiaires.
"C'est une agréable surprise, un geste inattendu de la MONUSCO, qui en dehors de son mandat, pense à participer à la promotion sociale du pays" a estimé le professeur Lofoli Mungu Lassu, coordonateur du Pool Tourisme du ministère de l'Environnement, Conservation de la nature et Tourisme.
Pour lui, "l'action de la MONUSCO doit davantage être vulgarisée pour que les Congolais comprennent que les Nations unies sont et ont toujours été aux côtés du Congo pour le soutenir dans sa mission de restauration de la paix.
Le financement de tous ces projets s'inscrit dans le cadre des récentes festivités marquant les 50 ans de l'indépendance de la République Démocratique du Congo. Il a visé "fondamentalement à promouvoir la culture tout en offrant à la population de la ville de Kinshasa l'occasion de connaître et de s'approprier le patrimoine culturel dont regorge ce pays déjà cinquantenaire", selon le bureau QIPS.
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