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jeudi 16 septembre 2010

Hommage à nos amis Portugais, Grecs et Juifs de notre ancienne colonie

Les bâtisseurs et les profiteurs.
par THÉOPHILE AYIMPAM
le 06/04/2010
Le Climat Tempéré
Ces expatriés avaient choisi le Congo comme leur seconde patrie, et avaient investi leurs capitaux, leurs efforts, leurs énergies, leur intelligence et leur génie pour bâtir l’économie du Congo d’avant 1960. Les Portugais avaient accepté de s’installer dans les fonds des provinces de Léopoldville (les actuelles provinces de Kinshasa, du Bas-Congo et de Bandundu), du Kasaï (les actuelles provinces du Kasaï occidental et du Kasaï oriental), et de l’Equateur.
Les Grecs, eux, avaient accepté de s’installer dans les coins les plus reculés de la Province Orientale.
Quant aux Juifs, ils faisaient leurs affaires au Katanga. Enfin, il y avait une colonie d’Indo-pakistanais dans la province du Kivu qui, aujourd’hui, est divisée en provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, et du Maniema. Mais c’était pour travailler dans les plantations de thé.
A part les Belges, voilà grosso modo, les expatriés qui ont construit ce pays.
Les directives de la colonisation étaient précises à leur endroit.
Primo: ils devaient créer des activités économiques orientées vers la création des emplois et l’évacuation de la production locale (plantations, huileries, chaines de magasins et autres).
Secundo: acheter la production « indigène » et l’expédier vers les centres de traitement et/ou d’exportation.
Tertio: approvisionner l’arrière-pays en produits manufacturés. Et ces instructions étaient respectées à la lettre.
Ces Portugais et ces Grecs s’étaient tellement mêlés aux « indigènes » que d’aucuns s’étaient mariés à de jeunes filles congolaises et avaient eu des enfants avec elles. D’autre part, leurs affaires étaient florissantes. Ils payaient leurs impôts et ne recherchaient pas des exonérations et d’autres facilités fiscales comme le font d’autres, aujourd’hui. C’étaient des hommes honnêtes, pour autant que des hommes d’affaires puissent l’être.
Ceux qui ont au moins 70 ans aujourd’hui peuvent l’attester. Ce sont les troubles, les sécessions et les rébellions post indépendance qui ont porté atteinte à leur paix et à leur sécurité. Enfin, la « zaïrianisation », mal pensée, mal conçue et cyniquement exécutée, est venue leur ravir leurs entreprises – le travail de toute leur vie – et mettre fin à leurs espoirs et leur attachement au Congo.
A l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance de ce pays, notre pensée doit aller vers ces bâtisseurs du Congo. Nous ne savons pas à quoi sert le Fonds de promotion industrielle. En tout cas, s’il y a des hommes d’affaires expatriés qui peuvent bénéficier des avantages de ce Fonds pour créer de nouvelles affaires en RDC, les Portugais et les Grecs doivent être les premiers sur la liste. Et s’il y a des pays avec lesquels le Congo doit renforcer ses relations diplomatiques, c’est le Portugal, la Grèce et Israël.
La plupart d’hommes d’affaires expatriés apparus dans ce pays après le 30 juin 1960 se sont révélés être des « opportunistes », des « profiteurs », des gens qui n’ont pas souffert avec les Congolais pour créer le Congo. Dans ce lot, figurent bon nombre de Libanais. Les Belges ne voulaient pas de Libanais. Ils les appelaient les « sangsues », des gens qui, lorsqu’ils prennent pied dans une économie, la « déstructurent » pour opérer plus à l’aise, c'est-à-dire dans les ténèbres, la fraude, la contrebande, la magouille, la maffia.
Lequel d’entr’eux pourrait accepter d’aller installer son magasin à Dungu, dans les fins fonds de la Province Orientale, comme le faisait le Grec avant l’indépendance. S’il s’en trouvait quand même, c’est pour frauder notre or et notre diamant, notre bois et nos autres richesses minières et agricoles.
Les « profiteurs » sont dans les palaces de Kinshasa pour « investir » les décideurs et s’abriter sous leurs parapluies. Ils ont toutes les adresses, les bonnes adresses pour obtenir ce qu’ils veulent et contrecarrer celui qui veut leur faire de l’ombre. La Fédération des entreprises du Congo, « FEC », a publié récemment un communiqué aux termes duquel au moins 16 milliards de dollars circulent en dehors des circuits bancaires normaux. Ce qui était inconcevable avant 1960.
Pourquoi ces 16 milliards de dollars refusent-ils de rentrer dans les circuits bancaires traditionnels ? C’est parce que, c’est l’argent de la maffia, de la magouille, de la fraude, de la contrebande, bref l’argent du crime pour utiliser une expression à la mode. En 1990, le chef de l’Etat français, François Mitterrand, avait prié le Maréchal Mobutu de mettre fin à la « criminalisation » de l’économie de son pays. Rien n’a été fait, et les choses ont empiré depuis lors.
16 milliards de dollars en dehors des circuits bancaires traditionnels, c’est énorme. Face à une telle montagne d’argent, la lutte contre la corruption et l’impunité, ressemble à un combat contre les monstres. Et ce combat là, seul David l’a gagné contre Goliath. Samson y a laissé sa tête.
L’économie du Congo a été déstructurée à tel point depuis 1973 que notre système économique est « unique » au monde. La manière dont notre économie fonctionne ne se retrouve dans aucun autre pays du monde. Notre économie est « contrôlée » par tout le monde, sauf par nous-mêmes. Même un gamin qui vient du Proche-Orient, devient « milliardaire » en six mois.
Nous sommes-nous demandé si ce que les Libanais font au Congo, des Congolais peuvent le faire au Liban ? Si c’est non, pourquoi ne pas prendre des mesures énergiques contre ceux qui deviennent des « rois » chez nous ? Nous pouvons aussi nous renseigner, par exemple, auprès de nos compatriotes installés en Belgique, pour savoir si là-bas, les Libanais ont les mêmes comportements économiques ! Nous n’allons pas continuer à tourner en rond à cause des agents du crime.
Nous allons quémander quelques millions de dollars à l’autre bout du monde, pour résoudre nos problèmes économiques, alors que chez nous-mêmes, 16 milliards de dollars sont en circulation libre et parallèle, furtive et incontrôlée. Que font ces 16 milliards de dollars injectés dans notre économie ? C’est le paradoxe.
Les Portugais et les Grecs, c’était autre chose. Il n’est pas question de les « béatifier » ou de les « canoniser » aujourd’hui. Ils n’étaient pas des saints. Du moins ils ont participé activement à la construction du Congo, en général, de son économie, en particulier. Ce n’était pas des « aventuriers » et des escrocs. C’était des hommes qui se sont attachés à ce pays et à son peuple, dont ils ont partagé la vie rustique et ses joies simples.
A l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance du Congo, ils ont droit à une pensée particulière des Congolais.

7 commentaires:

  1. Hello there!!

    My name is Joao and i am from Portugal.
    My grandfather has lived and worked in Basankusu area for some years. My grandmother has joined him in 1951 and returned to Portugal before 1960.
    My grandfather has passed away just after the war started, but there are not many toher things i know about their lives up there.
    I have lived my whole life trying to get some answers from what happened in the region of Basankusu at that time and i have always tried to know if someone could give me an idea about how difficult would be to try approach the area.
    I am very happy to have found this website so i would like to ask if someone has met , at some time, or heard about anyone of my family mebers that lived there.
    Names are : Monsieur Anibal da Costa et Madame Eva Maria Braga da Costa . They had a son that was born in Basankusu, named Carlos.

    Thank you for your time and attention.

    Joao da Costa

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    1. Hello Joao, Are you living now in Portugal ?
      I have a great friend in Portugal. His name is Manuel Ventura Da Costa. He spended around 14 years in Mompono,
      district of Tshuapa and knew Basankusu very well.
      Send me your email and I'll ask him to contact you.
      I'm sure he knew your grandfather.
      To go back to Basankusu is very difficult. No more flight since now 6 months. Only local boats. Not safe.

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  2. Bonjour, je suis le petit fils d'un certain Mrs. Emmanuel Markenz OU Martins, je cherche depuis les années des gens de bonne volonté qui pourront m'aider à retrouver les traces de sa famille. Il a travaillé au Congo-Belge, à l'entreprise COTONCO de dans la province de l'Equateur. certainement il doit se retrouver sur la liste des personnes qui ont travaillé dans le COTONCO. Merci à vous. mmblisspath@gmai.com

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  3. Hello, I'm the little son of a certain Mrs. Emmanuel Markenz OR Martins, looking for since the people of good will who will help me to find traces of his family. He worked in the Belgian Congo, the company Cotonco in Equateur province. certainly it must be on the list of people who worked in the Cotonco. Thank you. mmblisspath@gmai.com

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  4. Bonjour
    La Cotonco était insallée dans la Province de l'Equateur à Gemena.
    Malheureusement pour les Sociétés privées, il n'y a plus d'archives.
    Il faudrait peut-être que vous donniez un peu plus d'indices.
    Par exemple, la période à laquelle votre grand-père aurait travaillé à la Cotonco, etc ...

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