Phénomène de société comme partout ailleurs.

A Kinshasa, les étudiants fréquentent plus de cybercafé que de bibliothèque

Le Potentiel

14/09/2010

Dans le cadre de leurs recherches scientifiques, bon nombre d’étudiants sont beaucoup plus habitués à recourir à l’Internet plutôt qu’à de bibliothèque, en voie de disparition en République démocratique du Congo.

Le constat a été fait, hier lundi 13 septembre, par une étudiante de l’Université de la place.

« Alors que depuis l’invention de l’écriture suivie de celle de l’imprimerie, la lecture a toujours été perçue comme un divertissement procurant une connaissance dans divers domaines de la vie », a déploré l’étudiante.

Avant de préciser qu’ « actuellement, dans notre société, il devient de plus en plus rare de rencontrer des passionnés de la lecture au sein de la communauté estudiantine congolaise ».

Cet apprenant fustige le fait que ses collègues préfèrent plutôt consulter les Technologies de l’information et de la communication (TIC) en général, et l’Internet en particulier.

Pour expliquer ce fait social, cet apprenant se propose de répondre à une question qu’elle s’est posée : Comment expliquer le fait qu’une masse estudiantine soit attirée par Internet ?

Répondant à la question, elle a d’abord tenté de se donner une définition du mot Internet, selon l’entendement des étudiants de l’Université pédagogique national (UPN) :

« Aujourd’hui, l’Internet est perçue comme un instrument de travail proposant aux chercheurs toute sorte d’informations dont ils ont besoin ».