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dimanche 23 janvier 2011

Procès Chebeya : le major Matata inculpé pour faux témoignage

Le Potentiel
23/11/2011

Appelé comme renseignant, l'inspecteur adjoint Matata a été converti en prévenu à cause des déclarations contradictoires sur l'initiateur de la commission d'enquête instituée l'assassinat de Floribert Chebeya.

Ce lundi 24 janvier, le général John Numbi, le patron de la Police nationale congolaise suspendu, va comparaître devant la Cour militaire de Kinshasa/Gombe pour quelques renseignements sur l'affaire Floribert Chebeya Bahizire. Mais l'entre-temps, beaucoup de témoins sont déjà passés à la barre pour éclairer les juges sur certains points ayant trait à ce dossier. Parmi eux, il y a le major Matata de la police d'investigations criminelles.

Adjoint du colonel Moba Powa, il a été entendu à propos de la commission initiée pour enquêter sur les circonstances de la mort de Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi de l'ONG «La Voix des Sans Voix». En bref, il aurait déclaré devant l'officier du ministère public à l'Auditorat militaire que c'est le colonel Daniel Mukalay qui a mis cette question sur pied le 2 juin 2010. Mais devant la Cour militaire en date du jeudi 20 janvier 2010, il a dit que c'est le colonel Georges Kitungwa qui était venu les voir avec le colonel Moba le 3 juin en leur suggérant l'idée de création de ladite commission.Et c'est ainsi qu'ils ont associé la police scientifique, la DRGSS, la PRI, etc. A cet effet, le colonel Georges Kitungwa leur avait dit qu'il a reçu des instructions pour mener l'enquête.

Interrogé sur la journée du 2 juin 2010, le renseignant Matata a dit qu'il était au bureau et le véhicule de Floribert Chebeya a été emmené au camp Lufungula à 15h00''. Quand le véhicule est arrivé, il a demandé à un OPJ de faire le constat. C'est là que les membres de la police scientifique sont venus faire rapport au colonel Daniel Mukalay. Mais quand le colonel François Puna de la police scientifique est venu au camp Lufingula, l'inspecteur adjoint Matata nie avoir été dans son bureau. Le 3 juin dans la matinée, a-t-il ajouté, il a appris qu'ils sont partis avec l'un de ses OPJ.

A la question du ministère public de connaître le nom du chef de département qui a décidé que l'enquête soit menée par une commission, le renseignant Matata a répété que c'est le colonel Kitungwa qui est venu. Le colonel Moba avait d'abord décidé que le district du ressort face l'enquête. Mais vu l'importance de l'événement, le colonel Georges Kitungwa a décidé qu'on associe tout le monde.

Autre préoccupation de l'organe de la loi : le corps de Floribert Chebeya est arrivé à la morgue à 13h00'', il a donc voulu que le renseignant puisse confirmer si le véhicule de l'infortuné est arrivé à 15h00'' au camp Lufungula. Ici, le major Matata a répondu : «Il est arrivé dans l'après-midi, mais je n'ai pas regardé l'heure». Lorsque le renseignant a dit qu'un équipe était partie le 3 juin 2010 voir un corps prétendu être celui du chauffeur Fidèle Bazana, l'organe de la loi a informé la Cour militaire que les rumeurs sur la découverte du corps de Fidèle Bazana ont couru le 4 juin 2010, mais non le 3 juin, tel que le prétend le renseignant.

Réagissant sur cette déposition, Me Jean-Marie Kabengela Ilunga de la partie civile a déclaré à la Cour que ce renseignant faisait un effort pour cacher la vérité. Du coup, il a demandé qu'il soit converti en prévenu. Ceci, du fait que tantôt, il déclare : «Le colonel Daniel Mukalay est passé en son absence», et tantôt : «Le colonel nous a demandé». Venant à la rescousse de son confrère, Me Richad Bondo a déclaré que le renseignant venait de faire un faux témoignage, lui qui est licencié en droit. C'est ainsi qu'il a sollicité qu'il tombe sous le coup de l'article 128 du Code pénal Livre II.

Dans son réquisitoire, le ministère public a dit que le renseignant est reconnu coupable de fausses déclarations, du fait qu'à l'instruction préparatoire, il avait dit que le 2 juin 2010, le colonel Daniel Mukalay est passé demander trois agents. Mais il s'est contredit devant la Cour militaire.

Mais pour la défense, c'était-là une façon de subordonner les renseignants. Pour elle, on ne doit pas escamoter la procédure. La défense a fait voir que cela est fait pour intimider tout autre témoin qui viendra à l'audience. Un avocat de la défense a fini par s'indigner : «On vous demande quelqu'un. Il vient librement faire sa déposition, et on vous demande de le condamner. Pour l'autre camp, il fallait qu'il dise que c'est ce prévenu-là qui a composé la commission d'enquête».

Après avoir entendu les deux parties, la Cour militaire a pris cet incident en délibéré. Et au bout d'une heure, elle a rendu son arrêt en disant qu'il n'y avait aucune contradiction dans les déclarations du renseignant. Par conséquent, elle a dit que les faits ne sont pas établis. Elle a donc déclaré non établie l'infraction de faux témoignage mise à charge du prévenu, et l'en a acquitté.

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