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mercredi 23 février 2011

Protection des forêts congolaises-Légalisation des titres forestiers par le gouvernement : Greenpeace scandalisée

Le Potentiel
22/02/2011
La décision, prise dernièrement par le gouvernement, de légaliser 15 titres forestiers et de lever prochainement le moratoire sur l’expansion de l’exploitation industrielle forestière en RD Congo vient de susciter une vive réaction de l’ONG Greenpeace Africa/RDC. Qui se dit scandalisée par cette remise en cause des conclusions de la revue légale des titres forestiers. Adieu, alors, à l’assainissement du secteur forestier dans lequel l’industrie est pointée du doigt pour pratiques illégales, évasion fiscale, conflits sociaux et autres fragmentations des blocs de forêts intactes.

L’ONG Greenpeace Africa/RDC ne s’est jamais opposée à l’exploitation industrielle forestière. Par contre, elle a toujours soutenu une exploitation responsable qui tient compte du processus REDD (Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation forestière) ; du développement socio-économique durable pour les communautés locales et les peuples autochtones riverains. La chargée de campagne Forêts pour Greenpeace Africa, Irène Wabiwa, l’a fait remarquer lors du point de presse qu’elle a animée hier mardi 22 février 2011 dans la salle de réunion de cette ONG dans la commune de Gombe.

Greenpeace, a-t-elle indiqué, s’inscrit en faux contre la légalisation de 15 titres forestiers qui légitiment l’exploitation industrielle des forêts. C’est dire que le gouvernement accorde aux exploitants industriels une superficie totale de 15 millions d’hectares.

Ce qui entraîne la poursuite non seulement des pratiques illégales, de l’évasion fiscale et de nombreux conflits sociaux engendrés par les opérations des exploitants, mais aussi de la fragmentation des blocs de forêts intactes. « La légalisation des 15 titres forestiers est non seulement inacceptable en soi, mais elle sape aussi la crédibilité du gouvernement de la RDC, de la Banque mondiale et des autres bailleurs de fonds impliqués dans le développement d’un Plan national REDD », a-t-elle expliqué. Avant de relever que « la décision de lever le moratoire mettrait en danger 10 maillions d’hectares de forêts supplémentaires et fragiliserait fortement la position du gouvernement congolais dans les négociations climatiques. Il y va de sa responsabilité et de celle la Banque mondiale de prévenir toute augmentation des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation forestière dans un proche avenir ».

Irène Wabiwa note que la protection « des forêts les plus importantes pour la biodiversité et le climat doit aller de paire avec une stratégie pour un vrai développement socio-économique durable pour les communautés locales ». Et, paraphrasant le conseiller politique pour Greenpeace Africa, René Ngongo, « Greenpeace estime qu’il serait scandaleux de lever le moratoire dans les conditions actuelles. L’exploitation industrielle n’est en aucun cas une solution pour protéger les forêts. Elle ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Aucune décision concernant l’allocation d’espaces forestiers à telle ou telle activité en RDC ne devrait être prise en compte avant l’élaboration d’un vrai plan d’aménagement du territoire, avec la participation des populations locales. Pour l’heure, ce n’est pas le cas ».

La chargée de campagne Forêts pour Greenpeace a laissé entendre que son ONG a été surprise à l’annonce de cette décision par le ministre de l’Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme, José Endundo. Qu’à cela ne tienne, Greenpeace, a-t-elle fait valoir, invite le gouvernement et la Banque mondiale « à s’engager au maintien du moratoire sur l’allocation de nouvelles concessions forestières ». Pour cette ONG, a-t-elle conclu, « un tel engagement est vital pour l’élaboration d’un plan national REDD, qui devra alors être financé par les bailleurs de fonds internationaux pour la protection des forêts congolaises ».

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