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mardi 8 mars 2011

Attaque de la résidence de «Joseph Kabila» : des suspects torturés?

Congo Indépendant
08/03/2011
Neuf jours après l’attaque de la résidence présidentielle, le principal intéressé, en l’occurrence le président sortant «Joseph Kabila», continue à se draper de son mutisme légendaire. Une attitude qui dissimule mal l’inconscience qui règne au sommet de l’Etat autant que le dédain à l’égard de l’opinion nationale à laquelle ce soi-disant président de la République doit pourtant rendre compte sur les questions touchant à la vie collective. L’attaque du 27 février ne constitue pas moins une affaire d’intérêt public qui intéresse chaque citoyen. Pendant que le «raïs» se tait, ses sbires de l’ANR (Agence nationale de renseignements) se livrent à leur sport favori en procédant, sans mandat, à des arrestations des paisibles citoyens suspectés de participation aux événements de ce fameux dimanche. Les organisations de défense des droits de l’Homme sont montées au créneau pour divulguer les noms des personnes interpellées. L’Asadho annonçait lundi 7 mars que celles-ci ne jouiraient pas du droit d’entrer en contact avec leur famille ou avec leur conseil, comme le prescrit la Constitution. Dans un communiqué daté du même lundi 7 mars, l’association de défense des droits de l’Homme, «La Voix des Sans-Voix » publie les noms de quelques personnes qui ont été littéralement «enlevées» à leurs domiciles par des « hommes armés » en tenue civile. «Des sources concordantes, note par ailleurs le communiqué, plusieurs personnes arrêtées en rapport avec l’attaque armée contre la résidence du chef de l’Etat du dimanche 27 février 2011, seraient soumises à la torture et à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants. D’autres seraient soit portées disparues ou déportées à Lubumbashi, province du Katanga sans que leurs familles et proches à Kinshasa en soient informés.» Selon des sources à Kinshasa, plusieurs arrestations ont eu lieu dans les milieux des ressortissants de la province de l’Equateur…
B.A.W


Ci-après : le texte intégral du communiqué de La Voix des Sans-Voix » :

Communiqué de presse N°008/RDC/VSV/CD/2011

L’attaque contre la résidence du chef de l’Etat fait des victimes
La Voix des Sans-Voix pour les droits de l’homme (VSV) exprime ses vives préoccupations sur la vie et la sécurité de monsieur Karawa Bene Karawa Rabbi âgé de 27 ans et étudiant en 1er graduat à l’Université Protestante au Congo (UPC) et de son petit-frère, monsieur Karawa Tito Zubu âgé de 25 ans et lauréat de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) 2010.
Les deux personnes ont été enlevées, mercredi 02 mars 2011 vers 13h00, au domicile familial sise avenue Gbadolite, quartier 7, commune de Nd’jili par neuf (9) hommes armés de revolvers et habillés en veste. Ces derniers sont arrivés à bord d’une voiture et d’une jeep qu’ils ont stationnées devant la parcelle des victimes.
Sans mandat ni autre titres, elles ont escaladé la clôture de la parcelle avant d’infliger de mauvais traitements aux occupants dont madame Longomba Marie-Louise, la mère deux victimes, et ce, sous prétexte de rechercher une personne blessée par balles lors de l’assaut contre la résidence du Chef de l’Etat, monsieur Joseph Kabila, dimanche 27 février 2011.
Ces hommes ont cueilli, sans aucune autre forme de procès, M. Karawa Bene Karawa Rabbi qui dormait dans sa chambre. Ils l’ont déshabillé avant de l’embarquer dans la jeep, tandis que son frère Karawa Tito Zubu enlevé et neutralisé non loin de la parcelle familiale, se trouvait déjà dans la voiture garée à côté de la jeep devant la parcelle.
Les deux victimes ont été acheminées vers une destination inconnue en dépit de supplications de la maman et de nombreux curieux amassés sur la rue. Après recherches, la famille a localisé les victimes au cachot de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) sis en face de la Primature où elles n’avaient pas droit à des visites.

Vendredi 05 mars 2011, MM. Karawa Bene Karawa Rabbi et Karawa Tito Zubu ont été conduits au cachot du bataillon de la Police Militaire ((PM) sis camp militaire Kokolo à Kinshasa/Bandalungwa où siège la Commission « Tolérance Zéro ».

Il y a lieu de relever que les personnes qui ont enlevé les deux victimes ont déclaré à leurs chefs les avoir attrapées vers le quartier Kingabwa dans la commune de Limete.

Des sources concordantes, plusieurs personnes arrêtées en rapport avec l’attaque armée contre la résidence du chef de l’Etat du dimanche 27 février 2011, seraient soumises à la torture et à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants. D’autres seraient soit portées disparues ou déportées à Lubumbashi, province du Katanga sans que leurs familles et proches à Kinshasa en soient informés.

Tout compte fait, la VSV condamne l’usage de la violence comme mode d’expression et de revendication et s’inscrit de ce fait, en faux contre toute tentative de prise de pouvoir par la force.

Vu la gravité des faits relatifs à la situation d’insécurité dont la population fait l’objet du jour au jour et qui a atteint une fois de plus le sommet de l’Etat, la VSV recommande instamment au gouvernement de la RDCongo de :

- garantir la vie, la sécurité et l’intégrité physique et psychologique de toutes les personnes arrêtées en rapport avec l’attaque de la résidence du Chef de l’Etat avant de les déférer devant une juridiction compétente où le droit à la présomption d’innocence et à un procès juste et équitable leur sera garanti en cas de griefs sérieux à leur charge;

- libérer sans conditions toutes les personnes arbitrairement arrêtées et illégalement détenues ;

- mettre en place une commission d’enquête en vue de faire toute la lumière sur ladite attaque en vue de sanctionner les coupables conformément à la loi ;

- organiser un procès public retransmis en direct à la télévision nationale en vue d’informer la population sur ces faits gravissimes.

Fait à Kinshasa, le 07 mars 2011.

LA VOIX DES SANS-VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)
© Congoindépendant 2003-2011

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