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mercredi 16 mars 2011

Procès Chebeya : bataillon Simba, des soldats versés à la police avec tout l’arsenal

Le Potentiel
16/03/2011

Le major Christian Ngoy, probable exécuteur de Floribert Chebeya, commandait le bataillon Simba, une unité de la Force aérienne congolaise muée en police anti-terroriste et qui a quitté les Forces armées de la République démocratique du Congo avec toutes ses armes et munitions.

Le lundi 14 mars 2011, la Cour militaire de Kinshasa/Gombe a instruit sur la prévention de détournement d’armes et munitions de guerre, dans l’affaire qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya Bahizire. En effet, une cargaison d’armes de guerre, munitions et bombes a été saisie à la résidence du major Christian Ngoy sur l’avenue Démocratie n° 7, au quartier Anciens Combattants à Binza/Ozone, commune de Ngaliema. Or, il s’est avéré que le bataillon Simba ne répond que du général John Numbi, et n’a jamais été doté en armes et munitions par la Police nationale congolaise. Soucieuse d’être éclairée, la Cour militaire a fait donc comparaître l’inspecteur divisionnaire adjoint Kabulo Musaya Gilbert, directeur de la logistique à la Police nationale congolaise, et le colonel Umbi, responsable de la logistique à la Légion nationale de la Police d’intervention rapide (PIR) dont fait partie le bataillon Simba, ainsi que le commissaire John Mpoy wa Kabila, chargé de la logistique ou S4 au bataillon Simba.

Lorsque la Cour a demandé au général Kabulo si le bataillon Simba dépendait de lui, celui-ci a répondu : « Je ne saurais pas vous répondre, il a sa propre dotation. Je ne le contrôle pas ».
A la question de savoir d’où viennent ses biens, le général renseignant a déclaré que pour les vivres et les habillements, sa direction n’a donné des tenues à ce bataillon que deux fois. C’est-à-dire avant et après la formation au centre de Mbakana.
A ce sujet, le S4 Mpoyi wa Kabila a d’abord relevé qu’il voit rarement le bataillon Simba à la parade. Aussi, a-t-il déclaré que les armes et munitions saisies chez Christian Ngoy ne font pas partie de la dotation du bataillon Simba, mais proviennent de la Force aérienne.
Quant aux cagoules retrouvées chez Christian Ngoy, le général Kabulo a reconnu avoir doté ce bataillon de quatre-vingts pièces, à la demande de l’inspecteur général John Numbi. De son côté, le S4 Mpoyi wa Kabila a précisé que pour les effets ramenés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), il n’a été qu’un simple exécutant.
Aussi, quand le ministère public a voulu savoir s’il existe un seul dépôt ou plusieurs à l’Inspection générale, le général Kabulo a répondu qu’il y a un grand dépôt et un petit. Le grand est géré par l’Intendance générale qu’il contrôle. Mais le petit dépend du général John Numbi.

INTEGRATION DU BATAILLON SIMBA

A une question de la partie civile, le commissaire Mpoy wa Kabila a dit que l’intégration de ces militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans le bataillon de police Simba remonte au 23 juillet 2007, et c’est le major Christian Ngoy qui lui avait donné l’ordre de ramasser les armes. Mais depuis lors, ils n’ont plus eu une dotation en armes.
A son tour, une avocate a demandé : « Comment tout un bataillon a-t-il pu quitter les FARDC pour la police ? ». Voilà la réponse du général Kabulo : « Cela ne nous concerne pas. Ce n’est pas à nous de répondre. Le bataillon a amené son armement et ses munitions ». Et le directeur de la logistique a avoué n’avoir pas eu la précaution de contrôler ces armes.
Mais d’où est venu le bataillon Simba ? A cette question de Me Kabengela Ilunga, le général Kabulo a répondu : « Vous dire d’où est venu le bataillon Simba n’est pas dans nos attributions ».
A la question de savoir s’il est permis à une unité de transporter des armes d’un lieu à un autre sans se référer à la hiérarchie, le général Kabulo a déclaré qu’avant de partir, les éléments doivent remettre leurs armes à l’unité qu’ils quittent.
Appelée à son tour à déposer sur la prévention de désertion, la colonelle Kamono, directeur des ressources humaines à l’Inspection générale de la police, a répondu au sujet des prévenus fugitifs Christian Ngoy Kenda-Kenda, Paul Muilambwe et Jacques Migabo que c’est le commandant de la Légion nationale de la Police d’intervention rapide (PIR) qui est bien disposé à donner des éclaircissements sur le cas de Christian Ngoy qu’il avait déjà déclaré déserteur. Paul Muilambwe est du Secrétariat général. Quant au nom de Jacques Migabo, il ne lui disait rien du tout. Mais elle a quand même promis d’aller vérifier. Lorsque la Cour a voulu connaître l’identité de la personne qui touche la prime de commandant du bataillon Simba depuis juillet 2010, la renseignante a déclaré que ce n’est pas elle qui s’occupe du dispatching.

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