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mardi 1 mars 2011

Tous en faveur d’un développement agricole pour stopper la faim en Rdc

Digital Congo
28/02/2011

Qualifiée de scandale géologique de tous les temps, la RDC est aujourd’hui également, soutiennent les observateurs, un scandale agricole dans la mesure où elle dispose d’un premier potentiel du continent avec ses 80 millions d’hectares des terres arables dont seulement 10% sont mises en valeur.
La RDC, à l’instar du Burundi, du Tchad et de l’Erythrée, est parmi les pays où la faim a atteint des niveaux extrêmement préoccupants, selon un rapport de l’International Food Policy Research Institue (IFPRI) de Washington.
Son secteur agricole est souvent oublié dans la politique générale du développement alors que le pays est doté d’un potentiel agricole considérable dont la productivité moyenne mesurée en kg/hab. a fortement diminué, relèvent les professeurs d’économie agricole Charles Kinkela et Roger Ntoto de l’Université de Kinshasa (Unikin).

Par exemple, soutiennent-ils, de 482,9 kg/hab. en 1970-1979, la production de manioc est tombée à 267,9 kg/hab. durant la période de 2000-2007. Celle de riz a chuté de 8,62 à 3,77/hab. tandis que le maïs a stagné autour de 20,5 Kg/hab. Les productions ont augmenté beaucoup moins vite quand bien même la population a plus que triplé, passant de 20 à 66 millions d’habitants entre 1970 et 2007.
La production de manioc n’a progressé que de 11,3 à 15,1 millions des tonnes soit environ 33,6% ; celle de maïs a fait 482.000 tonnes entre 1970-1979 en raison de l’augmentation de 13,6%.
Pour le haricot sec, la production a augmenté de 27,5% passant de 87.000 à 111.000 tonnes, soit plus de 27,5%, mais la production a été divisée par deux, de 3,7 à 1,9 kg/hab. Parallèlement, les importations ont augmenté. Celles de blé de farine ont été multipliées par quatre et le riz par cinq. Celles du maïs, en revanche, ont diminué. Le Congo qui s’autosuffisait en haricot en 1970, en importe aujourd’hui.

Pour le président de l’Association des consommateurs des produits vivriers, Patrice Musoko Mbuyi, cette situation est due à la mauvaise politique de gouvernance dont les investissements sont guidés par des profits à court terme, le choix du secteur minier par le gouvernement comme priorité pour le développement, sans oublier le rôle néfaste de l’aide alimentaire, ainsi que l’absence de crédit agricole.

Pour un crédit budgétaire de 20% au secteur agricole
En cette période de la mondialisation, M. Musoko appelle à quelques stratégies pour l’avenir, à savoir, le développement des entreprises agricoles spécialisées, mécanisées et recrutant des salariés, soutenu par le changement des politiques en matière agricole en faveur de la protection des plantes.
Pour le président de l’Ascovi, il faut que le gouvernement accorde un crédit budgétaire consistant au secteur agricole de l’ordre de 20% pour lutter contre la faim devenue endémique en République Démocratique du Congo quoi qu’elle ne soit pas la seule caractéristique de sa situation déjà dramatique.
Le manque d’hygiène, les maladies et pénuries des soins médicaux sont aussi symptomatiques, avec l’espérance de vie à la naissance qui varie entre plus ou moins 72 et 74 ans dans les pays développés, ne dépasse pas 47 ans ici. Bien que la possibilité de recourir aux médicaments et aux produits biologiques soit essentielle à la santé, ce secteur est devenu une sorte d’exploitation économique et de spéculation financière par « les prédateurs » de toute origine.

La faim au Congo est un phénomène social. C’est aussi et surtout, un fait politique. Exploitation et dépendance, pauvreté et famine, insécurité et chômage, insalubrité et ignorance, sont, si l’on veut, des formes ou des approches pour l’analyse d’une réalité unique : le sous-développement à la base duquel on ne trouve rien d’autre qu’un ordre économique chaotique injuste et une pénurie du savoir et la carence des possibilités du savoir.

L’une des caractéristiques de l’analphabétisme, c’est qu’il a plus d’incidents dans les régions rurales que dans les régions urbaines et plus sur les femmes que sur les hommes.
« Plus de 65% des illettrés chez-nous sont des femmes. Le fait que la distribution géographique et sociale de l’analphabétisme soit presque identique à celle de la pauvreté n’est pas accidentel. L’analphabète, en règle générale, est le plus pauvre, le moins bien alimenté, le plus souffreteux, le plus exploité et le plus marginalisé. Aussi, les Congolais ont-ils besoin d’une culture propre », a conclu M. Musoko.

ACP

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