Radio Okapi
2505/2011
Une vue du palais du peuple à Kinshasa, ce 04/04/2011. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Une coupure d’électricité a mis fin à la séance plénière, qui devait examiner, mardi 24 mai, entre autres, les articles 115 et 118 dont les contenus continuent à diviser la représentation nationale et font monter la tension dans l’hémicycle du Palais du peuple. Certains députés parlent d’une panne ordinaire; alors que d’autres insinuent un acte de sabotage.
La coupure est intervenue au moment où la plénière examinait l’article 105 de la loi électorale, portant sur le mode du scrutin. L’autre disposition qui devrait être examinée au cours de la même plénière (Article 118) concerne l’érection des communes de Kinshasa en circonscriptions électorales.
Cette coupure qui n’a touché que la salle du Congrès du Palais du peuple, où siège la chambre basse du Parlement.
Ce qui a nourri les spéculations dans tous les sens.
Face à l’obscurité, le bureau n’a pas eu besoin de suspendre la séance.
Les députés ont quitté d’eux-mêmes la salle, en colère pour la plupart.
Ce qui a fait dire à nombre de députés, surtout de l’opposition, que cette coupure était une manœuvre préméditée, destinée à retarder les choses.
Dans tous les cas, ce n’est qu’une partie remise, a laissé entendre de son côté Delly Sesanga, député de l’opposition.
Même si on tire les choses en longueur, les articles à problème finiront toujours par être examinés, a-t-il déclaré, avant de pourrsuivre:
«Nous sommes habitués à des manœuvres lorsqu il y a des votes sur des lois sensibles. Je crois que chaque député est conscient de ses intérêts et des intérêts de la République.»
Cette thèse a été rejetée par d’autres députés, qui ont minimisé l’incident, estimant qu’il s’est agi d’une panne comme tant d’autres connues dans la ville de Kinshasa.
Willy Tumba de la Majorité présidentielle (MP): « Il n’y a pas de mobile lié à ça. Néanmoins, nous constatons que quand on va arriver aux articles qui concernent le seuil, soudain, il n’y a plus d’électricité…»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire