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jeudi 19 mai 2011

CENI : Ngoy Mulunda aux USA pour expliquer le calendrier électoral


Digital Congo
19/05/2011
Le président de la CENI Ngoy Mulunda a été invité, le lundi 6 mai, par le Centre d’études stratégiques à prendre part à un panel à Washington.
La semaine dernière, on a assisté à un vrai ballet diplomatique de l’opposition en Europe. Le dernier opposant à s’y rendre, c’est le leader de l’Udps. L’Avenir l’avait annoncé. Tous les milieux de l’Udps s’étaient déployés pour démentir. Et pourtant, Etienne Tshisekedi est aujourd’hui en Europe pour les mêmes raisons que nos fins limiers avaient annoncées. Soins de santé, collecte des fonds et cette fois, démarche pour faire comprendre aux milieux européens divers dangers qui guetteraient le processus électoral. Le beau prétexte brandi par l’opposition, c’est avant tout le rapport de International Crisis Group, cette Ong qui sert d’ambassadeur, sinon d’alibi aux opposants congolais.

Ngoy Mulunda aux Usa
Il nous revient que le président de la Ceni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda séjourne aux Etats-Unis d’Amérique depuis le 16 mai dernier à l’invitation de National Democratic Institute (NDI), une organisation du parti démocrate américain. Dans la capitale américaine, le président de la Ceni a pris part à un panel organisé par le Centre d’Etudes Stratégiques. Le président de la Ceni a présenté à ce panel le calendrier électoral qui fait polémique dans la classe politique en Rdc.

Le président de la Ceni était le 17 mai au département d’Etat où il a été reçu par le secrétaire d’Etat américain en charge des Questions africaines. L’homme d’Etat américain a été édifié sur la volonté de la Rdc d’aller aux élections et sur le travail abattu par la Ceni en vue de concrétiser ce rêve. Hier le 18 mai, il était prévu que le président de la Ceni rencontre le Conseil national de sécurité à la Maison Blanche avec au menu, l’évolution du processus électoral en Rdc. Ngoy Mulunda terminera sa tournée par Bruxelles, capitale de l’Europe où il expliquera le processus électoral. C’est apparemment une contre-attaque de bon aloi. Car, il faut amener l’opposition à sortir de ses contradictions. Une certaine opposition avait un moment fait croire qu’elle avait le monopole de parler aux Américains et aux Européens.

L’opposition à l’Ue
Avant le président de la Ceni, on avait noté le déplacement du président de l’Udps sans oublier le secrétaire général du Mlc, aile Thomas Luhaka, qui a séjourné particulièrement à Bruxelles. Apparemment, Thomas Luhaka, puisqu’il s’agit de lui, a semblé focaliser ses rencontres avec les fédérations européennes du Mlc. C’est dans ce cadre qu’il a tenu une réunion à l’intention des militants et cadres du Mlc. La réunion du 11 mai 2011 avait pour cadre, le siège de ce parti, sur l’avenue Louise de Bruxelles.

Comme on devrait s’y attendre, la situation au sein du Mlc était au menu de cette rencontre ainsi que la situation de Jp Bemba, même si celle-ci est bien connue de tous. Luhaka a tenu à rassurer l’opinion que JP Bemba sera bientôt libéré. Conviction fondée sur les déclarations de certains témoins dont le témoin 73. La situation du pays a figuré également au menu de l’information donnée par Thomas Luhaka.

En ce qui concerne la situation au Mlc, Thomas Luhaka estime que c’est une question de procédure et non de fond. Il a chuté sur le fameux délai constitutionnel qui, à son avis, risque de ne pas être respecté dans la mesure où la Ceni aurait pris un grand retard. Ce constat est ressorti d’une menace dans le cas où le délai constitutionnel ne serait pas respecté. Il a encore une fois, sous forme de vœu pieux, démontré la nécessité pour l’opposition de faire front commun afin de contrer le candidat de la majorité actuelle.

Le Mlc pour un programme commun
Pendant qu’à l’Udps on estime que la question de candidat unique de l’opposition c’est chose acquise, Thomas Luhaka et son aile Mlc espère encore à un accord autour d’un programme et d’une harmonisation des listes des candidats dans différentes circonscriptions. Pour lui, il sera question de faire en sorte que les candidats de l’opposition ne puissent pas se faire ombrage dans des circonscriptions. Et dans un populisme démagogique, Thomas Luhaka, député national et même président de l’Assemblée nationale pendant la transition, a fait croire que la solde des militaires changerait si eux, ils prenaient le pouvoir. Etait-ce pour si peu que Thomas Luhaka est allé en Europe ?

Les observateurs inscrivent son séjour dans le cadre de la grande messe des opposants en vue de convaincre l’Union européenne à dénoncer le processus électoral fustigé par l’opposition. L’argument que les opposants apportent dans leur sac, c’est l’insécurité, l’incapacité pour les opposants de circuler librement, … A l’Union européenne, on sait qu’il y a des gens qui ne demandent que cela, des pays qui refusent d’écouter leurs plénipotentiaires en poste à Kinshasa au profit des jérémiades de certains politiciens. Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.

Le Mlc appelle à l’ingérence de la communauté internationale
C’est dans la même ligne de conduite que l’on comprend le communiqué du Mlc aile Luhaka qui dénonce une tentative d’assassinat de l’honorable Babala. Qu’il y ait eu tentative d’assassinat du député, on est en droit d’y croire dans la mesure où personne n’est épargné de ce genre de tentative. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avions dénoncé le manque de réaction de la part de l’opposition à la suite de l’attaque de la résidence du chef de l’Etat. Dans certains milieux, on s’était même arrangé pour mettre en doute les faits officiellement présentés par les autorités du pays.

On trouve dans ce communiqué une idée générale qu’on retrouve dans la campagne en cours pour créer un climat d’incertitude avant les élections. C’est ainsi que ce qui est arrivé au député Babala est facilement lié à la tenue des élections. Qui en voudrait à Babala ? C’est ce qui est étonnant. Sauf si le député Babala aurait une autre ambition que la députation nationale, les concurrents il en aura par milliers. Qui de ces concurrents serait tenté de l’éliminer ? Lorsque l’opposition crie à longueur des journées qu’il y aurait insécurité généralisée en Rdc, on est étonné qu’elle pense en même temps que les acteurs politiques en seraient épargnés pour la simple bonne raison qu’ils auraient choisi le métier de politiciens.

C’est également étonnant qu’une insécurité dite généralisée puisse épargner l’opposition au point d’amener le Mlc à faire croire qu’ : « A ce propos, le Mlc rappelle que la protection des personnes et de leurs biens relève de la responsabilité des autorités au pouvoir, et tient à dénoncer vigoureusement la détérioration du climat de sécurité des acteurs politiques de l’opposition à l’approche des échéances électorales ».

Le Mlc pas un modèle en matière de liberté d’opinions
La meilleure, c’est que le Mlc « prend à témoin la communauté internationale quant à l’insécurité de plus en plus croissante qu’encourent les acteurs politiques de l’opposition , et sollicite son implication quant à ce ». Voilà qui démontre, une fois de plus, que l’opposition compte énormément sur la communauté internationale, même s’il faut lui forcer la main. Où veut-elle en venir ? Sans enquête, le Mlc connaît et les mobiles de l’attaque dont aurait été victime le député Babala et les auteurs de cette attaque au point de leur adresser cette mise en garde : « …le Mlc met en garde tous les ennemis de la démocratie qui voudraient user de la violence comme stratégie de musellement, et qui croient ainsi taire les opinions contradictoires, et empêcher le peuple d’être pleinement informé de la nécessité d’une alternance dans notre pays ».

Le caractère moins sérieux de cette déclaration est déconcertant. On peut tout reprocher à ce pays sauf l’expression des opinions. Apparemment, l’opposition, une certaine opposition, aurait voulu qu’il n’y ait pas de libertés démocratiques en Rdc pour donner un sens à son opposition. Malheureusement pour eux, les opposants sont tellement libres qu’ils ne peuvent s’empêcher de prendre leur liberté.

Car, en effet, la liberté, c’est comme la santé. C’est lorsqu’on en manque que l’on peut en apprécier l’importance. Il est difficile à l’opposition d’apprécier toute l’étendue de sa liberté tellement qu’elle y est en plein. Le ridicule, c’est que cette opposition s’adresse à une communauté internationale qui vit et apprécie le ton, la liberté des opinions dans tous les médias. Ce qu’on ne fait pas dans des partis politiques où on peut facilement se faire virer pour avoir exigé la tenue d’un congrès ou pour avoir fait le constat de la vacance à la tête du parti. Au sujet donc des libertés démocratiques et d’opinions, le Mlc n’est pas un exemple. Par conséquent, il est ridicule qu’il se mue en donneur de leçons.

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