Digital Congo
07/05/2011
L’offensive américaine sur le trafic illicite des minerais à l’Est de la Rdc, le procès intenté par F. Mwamba pour obtenir l’annulation de la décision de son limogeage, etc. constituent la trame des principaux sujets exploités par la presse Rd congolaise.
Les Etats-Unis ont décidé de mettre les bouchées doubles pour barrer la route aux groupes maffieux qui alimentent le commerce illicite des minerais à l’Est de la RDC, rapporte LE POTENTIEL qui titre à la Une : « Trafic illicite des minerais de l’Est : l’offensive américaine ».
En effet, en complément à la loi Dodd-Frank qui oblige les entreprises à certifier les minerais exploités dans l’Est avant leur entrée sur le territoire américain, l’administration Obama vient de débloquer 11 millions Usd pour appuyer les actions dans la partie orientale du Congo.
C’est la sous-secrétaire adjointe américaine aux Affaires étrangères chargée de l’Afrique australe, Susan D. Page, qui a annoncé la nouvelle le jeudi 5 mai 2011 lors d’une vidéo-conférence animée depuis le département d’Etat à Washington.
Sous le titre : « Les 10 acteurs-clés de l’Affaire Mlc », AFRICANEWS note que l’aile dite extrémiste du Mlc incarnée par le quatuor Bemba-Bombole-Busa-Babala (B4) a de gros ennuis. Elle va devoir affronter devant un juge la branche légaliste du parti conduite par le secrétaire général et président a.i François Muamba.
Ce procès spectaculaire débute le 11 mai 2011 mais il fait déjà grand bruit en raison de l’identité des protagonistes et des enjeux. Les personnages. D’un côté, deux prévenus, Thomas Luhaka et le Mlc.
De l’autre, les plaignants, sept au total, sept redoutables membres du Collège des fondateurs du parti bembiste décidés d’en découdre avec leur président national emprisonné et ses affidés présents au pays : outre Muamba, le secrétaire général adjoint Constant N’Dom Nda Ombel apparaît pour la première fois au grand jour dans ce conflit.
LE SOFT affirme à propos de ce procès intenté par F. Mwamba que nul n’a vu un juge pour régler une question politique n’a jamais eu raison, le secrétaire général évincé le sait. Son action est un baroud d’honneur. Légalité et légitimité sont aux antipodes.
LA REFERENCE PLUS fait un zoom sur l’horizon 2011 avec un sondage Les Points. Dans son titre-phare intitulé : « Des leaders en panne de popularité », la consoeurs note qu’à l’approche des élections générales, nombreux sont les politiciens qui veulent savoir s’ils sont vraiment des leaders au cabinet ou à la base, à Kinshasa ou en provinces. Mais la réalité sur terrain est très inquiétante à en croire la courbe des sondages.
Une grave crise de popularité frappe la plupart de dirigeants congolais, révèle un récent sondage Les Points. La raison est facile à deviner quand on sait qu’au soir de la législature, les gouvernants sont encore loin d’atteindre les attentes des populations. Pour mobiliser 100 personnes à Kinshasa, il faut un budget colossal afin de recruter les désoeuvrés.
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