Digital Congo
29/04/2011
La réunion, qui s’est tenue à New York autour du thème « Du maintien de la paix à la consolidation de la paix, quelle perspective pour la Monusco » a été co-organisée par la mission Permanente de la France auprès des Nations unies, la délégation aux affaires stratégiques du Ministère français de la Défense et l’IPI.
Ce séminaire ouvert par l’Ambassadeur GERARD ARAUD, Représentant Permanent de la France auprès de l’ONU, dans les enceintes de l’International Peace Institute (IPI), a été organisé en prévision du débat du Conseil de Sécurité en mai 2011 sur la MONUSCO et qui devra évaluer la résolution 1925.
Pour rappel, la résolution 1925 avait conjointement assigné au Gouvernement congolais et à la Monusco trois objectifs à atteindre, à savoir :
i) Achever les opérations militaires en cours dans les Kivus et la province Orientale et réduire ainsi le plus possible la menace que constituent les groupes armés et rétablir la stabilité dans les zones sensibles ;
ii) Améliorer les moyens dont dispose le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour protéger efficacement la population en le dotant de forces de sécurité durables qui seront amenées à reprendre progressivement les fonctions de la MONUSCO en matière de sécurité ;
iii) Renforcer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire par la mise en place dans les zones libérées des groupes armés d’une administration civile congolaise, en particulier d’une police, d’une administration territoriale et d’organes garants de l’état de droit ;
Le séminaire de New York a été une occasion pour les participants de jeter un œil sur la mise en œuvre de ces objectifs à travers une pré-évaluation faite par les acteurs gouvernementaux, internationaux et ceux de la société civile congolaise.
Pour y arriver, quatre panels importants ont été organisés autour des thèmes ci-après :
1.Fonder les bases de la consolidation de la paix : quel bilan des actions passées ;
2.Assurer la sécurité et la stabilité de long terme en RDC ;
3.Consolider la gouvernance et l’Etat de droit démocratique en RDC ;
4.4. Vers un développement socio-économique durable de la RDC
Il s’est dégagé que des avancées significatives ont été réalisées même si beaucoup reste à faire dans un pays post-conflit comme la RDC.
Ces quatre panels ont été respectivement dirigés par l’Ambassadeur BASO SANGU, Permanent de l’Afrique du Sud auprès de l ‘Onu ; l’Ambassadeur Jean GRAULS, permanent de la Belgique auprès de l’Onu ; Leila ZERROUIGUI, Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général de l’Onu en RDC et de l’Ambassadeur Richard ZINK, chef de délégation de l’Union Européenne en RDC.
S’agissant du mandat de la Monusco, l’Ambassadeur ILEKA qui est le Permanent de la RDC auprès des nations Unies a, en paraphrasant le Président Haitien RENE PREVAL, souligné que « les chars, les blindés et les militaires doivent céder la place à des bulldozers, des ingénieurs, davantage d’instructeurs de la police, d’experts en appui à la justice et au système pénitentiaire, etc. ».
Comme d’aucuns peuvent le constater, les débats au prochain Conseil de sécurité du 18 mai sur la Monusco et son mandat seront houleux.
La délégation congolaise était composée, outre le Permanent de la RDC aux Nations Unies, de Mr NGWEJ, Ambassadeur Itinérant du Chef de l’Etat ; du Gouverneur Julien PALUKU ; du représentant du Gouverneur Marcellin CISHAMBO, de Mr Dismas KITENGE , vice président de la FIDH ; de Mme cécile LULA HAMBA, coordinatrice de la ligues des femmes pour le développement et l’éducation à la démocratie ; de Donat MBAYA TSHIMANGA, Président des journalistes en Danger et de Mr Jean Pierre KABIRIGI, coordinateur de Pole Institute.
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