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samedi 16 juillet 2011

Le dernier des "raïs"

Congo Indépendant
16/07/2011

Le "printemps arabe" a fait le ménage. En Tunisie et en Egypte les "raïs" ont dégagé. Tous? Non. Ceux de la Libye, de l’Algérie ainsi que celui de la Syrie sont ébranlés par la vague de contestation populaire mais ils résistent. Partiront, partiront pas?
En Afrique subsaharienne, cependant, il en est un qui peut se la couler douce. Il règne sur soixante-dix millions d’âmes soumises qui peuplent la République très très démocratique du Congo. Les Ben Ali et autres Moubarak peuvent dormir du sommeil du juste, la relève est assurée foi de Kabila.

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-Lez-Immondices, les courtisans du palais de la Nation n’en finissent pas de chanter les louanges du dernier des «raïs». Ses chantiers et son "bilan" sont autant d’atouts susceptibles de pérenniser son régime.

Malgré un bilan globalement négatif, dit Mon ami, le «raïs» meurt d’envie de rempiler. Et ce, semble-t-il pour...achever les chantiers "en cours". Il bat campagne ou plutôt, son épouse, sa fratrie et ses courtisans battent campagne pour qu’il reste calife à la place du calife. Le «raïs», lui, ne pipe mot. Il lui suffit d’apparaître aux commandes d’une grue pour susciter l’enthousiasme populaire. Vous avez dit cinq chantiers ?

Mon ami qui sait décidément tout m’assure que pour la première fois le «raïs» doute. Il se pose des questions. En cause, le regain de popularité de «Mwena Nkwasa». Traduction littérale: le «propriétaire du fauteuil» entendez, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Candidat à l’élection présidentielle édition 2011, "Tshi-Tshi" passe pour un revenant. Un empêcheur de danser en rond. Le grain de sable qui bousille la mécanique la plus sophistiquée. L’homme revient d’une tournée euro-américaine. Il a prévu de regagner le pays via l’Afrique du Sud et... la province du Katanga. Stupeur! La "Kabilie" est en émoi.

Signe de temps, le maire de Lubumbashi a annoncé les couleurs. Tout meeting du «lider maximo» dans sa ville sera interdit. Le Sphinx, lui, ne réagit guère aux gesticulations des "sous-chefs". Son objectif est fixé. Il l’a dit et redit à tous ses interlocuteurs en Belgique, en France, aux Etats-Unis et aux Nations-Unies.

N’en déplaise aux zélateurs et autres pique-assiettes de la "Kabilie", au mois de décembre prochain, la République très très démocratique du Congo aura un nouveau "Calife". Son nom : Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Eyowa!

Exit donc le dernier des «raïs»!

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