Digital Congo
09/08/2011
Le sujet dominant d’actualité exploité par la presse congolaise se rapporte au retour du leader de l’UDPS à Kinshasa, Etienne Tshisekedi, ainsi qu’au meeting qu’organise son parti au Stade des Martyrs.
Dans le même registre, LA PROSPERITE note que c’est un Tshisekedi qui a l’air de tout ravager sur son passage, qui prendra la parole devant des combattants venus de tous les coins, à la rencontre de l’icône inébranlable de l’UDPS, figure de proue de l’Opposition contre les multiples facettes de la dictature, depuis des temps immémoriaux.
Que va-t-il dire, au juste ? A quoi doit-on s’attendre ? Début de campagne ? Mobilisation ? Réveil ? Affaire de la candidature unique ? C’est le suspense.
Mais, à tout prendre, son message ne saurait être loin de celui qu’on a déjà entendu à Kinshasa, Johannesburg, Lubumbashi, Bruxelles, Paris ou à New York : renaissance du Congo, croit savoir la consoeur.
LE POTENTIEL constate que c’est déjà la course à grandes enjambées. « MSR, UDPS, MLC, PPRD, UNC, UFC : ‘la vraie’ bataille », affiche à la Une le confrère.
En effet, si elle n’a pas encore démarré, il n’en demeure pas moins vrai que la vraie bataille, pour le triomphe des idées, a déjà annoncé ses couleurs.
Et c’est sur ce terrain-là, pas ailleurs, que cet apprentissage devra se faire, avec l’espoir d’en consolider le processus à l’avenir. Loin des oiseaux de mauvais augure.
Pour ce journal, il n’est de bataille qui vaille autant si pas plus que celle du débat démocratique. Et comme le pays a plusieurs longueurs de retard sur ce plan, c’est le moment de « retrousser » les manches, de se faire hara-kiri pour pouvoir s’imposer cette culture qui a fait ses preuves ailleurs.
L’AVENIR annonce l’éviction du directeur général de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires et domaniales (DGRAD), M. Elongo, par le ministre des Finances, Matata Ponyo.
Aussitôt annoncée, cette décision a été accueillie comme une bonne nouvelle dans la mesure où le mal était profond et qu’il fallait y mettre fin. Selon ce quotidien, cette décision met fin à une pratique qui devenait gênante. Sous prétexte de se dévouer pour la cause de la majorité mieux de son parti politique, le Dg de la DGRAD s’est constitué une petite protection autour.
A coup de flatterie et surtout aux pratiques propres au parti- Etat, M. Elongo s’est engagé dans la politisation de la régie financière qui est un service public.
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